Sommaire des motifs de décision portant sur Zejula

Décisions d'examen

Le sommaire des motifs de décision explique les raisons pour lesquelles un produit a reçu une autorisation de vente au Canada. Le document comprend les considérations portant sur la réglementation, l’innocuité, l’efficacité et la qualité (sur le plan de la chimie et de la fabrication).


Type de produit:

Médicament
  • Ce document est une traduction française du document anglais approuvé.

Ce document est une traduction française du document anglais approuvé.

Les sommaires des motifs de décision (SMD) présentent des renseignements sur l'autorisation initiale d'un produit. Le SMD portant sur Zejula est accessible ci-dessous.

Activité récente relative à Zejula

Les SMD relatifs aux médicaments éligibles (tels que décrits dans la Foire aux questions : Phase II du projet de sommaires des motifs de décision [SMD]) autorisés après le 1er septembre 2012 seront mis à jour afin d'inclure des renseignements sous forme de tableau des activités postautorisation (TAPA). Le TAPA comprendra de brefs résumés d'activités telles que les présentations de demandes de nouvelles utilisations, ainsi que les décisions de Santé Canada (positives ou négatives). Les TAPA seront mis à jour régulièrement en ce qui a trait aux activités postautorisation tout au long du cycle de vie du produit.

 

Le tableau suivant décrit les activités postautorisation menées à l’égard de Zejula, un produit dont l’ingrédient médicinal est niraparib. Pour en savoir plus sur le type de renseignements présentés dans les TAPA, veuillez consulter la Foire aux questions : Phase II du projet de sommaires des motifs de décision (SMD) et à la Liste des abréviations qui se trouvent dans les Tableaux des activités postautorisation (TAPA).

 

Pour de plus amples renseignements sur le processus de présentation de drogues, consultez la Ligne Directrice : Gestion des présentations et des demandes de drogues.

 

Mise à jour : 2024-08-20

 

Identification numérique de drogue (DIN) :

DIN 02489783 – 100 mg niraparib, gélules, administration orale

DIN 02530031 – 100 mg niraparib, comprimé, administration orale

 

 

Tableau des activités postautorisation (TAPA)

 

Type et numéro d’activité ou de présentation

Date de présentation

Décision et date

Sommaire des activités

SPDN Nº 262892

2022-03-30

Délivrance d’un AC 2024-01-12

Présentation déposée en tant que Niveau I – Supplément pour mettre à jour la monographie de produit en supprimant les données provisoires sur la survie globale provenant de l’essai NOVA. En réponse à l'avis d'insuffisance émis par Santé Canada, le promoteur a fourni des renseignements mis à jour sur la survie globale provenant de l'essai pivot NOVA, des données préliminaires sur la survie globale provenant de l'étude régionale de phase III NORA et une étude sur les données probantes du monde réel. Sur la base de ces données, on recommande de maintenir l'indication actuelle pour niraparib comme traitement d'entretien de deuxième ligne pour le cancer ovarien récurrent, quel que soit le statut de la mutation du gène BRCA, en se fondant sur l'avantage solide pour la survie sans progression observée dans les cohortes présentant ou non d’une mutation germinale d’un gène BRCA, les données probantes fournies dans cette présentation et le profil d'innocuité gérable. La présentation a été examinée et est considérée acceptable. Un AC a été délivré .Un Sommaire de décision réglementaire a été publié.

Avis de mise en marché d’un produit médicamenteux (DIN 02530031)

Sans objet

Date de la première vente : 2023-09-13

Le fabricant a informé Santé Canada de la date de la première vente conformément à la disposition C.01.014.3 du Règlement sur les aliments et drogues.

SPDN Nº 271862

2023-01-27

Délivrance d’un AC 2023-08-17

Présentation déposée en tant que Niveau I – Supplément pour mettre à jour le MP après l'achèvement de l'étude 3000-01-004. La présentation a été examinée et est considérée acceptable. À cause du SPDN, des modifications ont été effectuées aux sections suivantes de la MP : Interactions médicamenteuses et Mode d’action et pharmacologie clinique. Un AC a été délivré.

Communication des risques pour les professionnels de la santé

Sans objet

Publiée 2023-02-16

Communication des risques pour les professionnels de la santé (Zejula [niraparib] – Mise à jour sur le traitement d’entretien de deuxième intention ou ultérieur des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire, d’un cancer des trompes de Fallope ou d’un cancer péritonéal primaire récidivant), présentant des renseignements importants en matière d’innocuité à l’intention des professionnels de la santé.

SPDN Nº 259448

2021-12-10

Délivrance d’un AC 2022-08-24

Présentation déposée en tant que Niveau I – Supplément pour une nouvelle forme posologique de comprimé pelliculé pour libération immédiate, d’une concentration de 100 mg. La présentation a été examinée et est considérée acceptable. Un AC a été délivré et un nouveau DIN (02530031) a été émis pour la nouvelle nouvelle forme posologique. Un Sommaire de décision réglementaire a été publié.

SPDN Nº 260789

2022-01-26

Délivrance d’un AC 2022-06-06

Présentation déposée en tant que Niveau II – Supplément (innocuité) pour mettre à jour la MP en ajoutant de nouveaux renseignements sur l'innocuité. La présentation a été examinée et est considérée acceptable. À cause du SPDN, des modifications ont été effectuées aux sections suivantes de la MP : Mises en gardes et précautions et  Effets indésirables. Des modifications correspondantes ont été effectuées à la partie III intitulée Renseignements pour les patients sur les médicaments et à l’encart d’accompagnement. Un AC a été délivré.

SPDN Nº 247584

2020-12-17

Délivrance d’un AC 2021-11-04

Présentation déposée en tant que Niveau I – Supplément pour mettre à jour la monographie de produit afin d’ajouter une dose initiale recommandée pour les patients atteints d’insuffisance hépatique modérée, et la faire passer au format 2020. La présentation a été examinée et est considérée acceptable. À cause du SPDN, des modifications ont été effectuées à la section Posologie et administration de la MP. Des modifications correspondantes ont été effectuées à la partie III intitulée Renseignements pour les patients sur les médicaments et à l’encart d’accompagnement. Un AC a été délivré.

SPDN Nº 237670

2020-03-27

Délivrance d’un AC 2020-10-02

Présentation déposée en tant que Niveau I – Supplément pour une nouvelle indication. La présentation a été examinée dans le cadre de la Politique sur l'évaluation prioritaire des présentations de drogues. L'indication autorisée était : Zejula est indiqué en monothérapie pour le traitement d’entretien des patientes adultes atteintes d’un cancer épithélial de l’ovaire, d’un cancer des trompes de Fallope ou d’un cancer péritonéal primaire parvenu à un stade avancé, qui présentent une réponse complète ou partielle à une chimiothérapie de première intention à base de platine. La présentation a été examinée et est considérée acceptable. Un AC a été délivré.

Avis de mise en marché d’un produit médicamenteux (DIN 02489783)

Sans objet

Date de la première vente : 2020-01-09

Le fabricant a informé Santé Canada de la date de la première vente conformément à la disposition C.01.014.3 du Règlement sur les aliments et drogues.

PDN Nº 216792

2018-06-04

Délivrance d’un AC 2019-06-27

Délivrance d’un AC relatif à une Présentation de drogue nouvelle.

Sommaire des motifs de décision (SMD) portant sur Zejula

SMD émis le : 2019-11-19

L'information suivante concerne la Présentation de drogue nouvelle pour Zejula.

Niraparib

Identification(s) numérique(s) de drogue(s):

  • DIN 02489783 - 100 mg gélules, administration orale

GlaxoSmithKline Inc.

Présentation de drogue nouvelle, numéro de contrôle : 216792

 

Le 27 juin, 2019, Santé Canada a émis à l'intention de GlaxoSmithKline Inc. un avis de conformité pour le produit pharmaceutique Zejula.

L'autorisation de mise en marché s'appuie sur l'information portant sur la qualité (chimie et fabrication), ainsi que les études non cliniques (pharmacologie et toxicologie) et cliniques (pharmacologie, innocuité et efficacité) présentées. D'après l'évaluation des données reçues effectuée par Santé Canada, le profil avantages-effets nocifs-incertitudes de Zejula est considéré comme étant favorable en monothérapie pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer des trompes de Fallope ou d'un cancer péritonéal primaire récidivant, qui présentent une réponse complète ou partielle à une chimiothérapie à base de platine.

 

1 Sur quoi l'autorisation porte-t-elle?

 

Zejula, un agent antinéoplasique, a été autorisé en monothérapie pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer des trompes de Fallope ou d'un cancer péritonéal primaire récidivant, qui présentent une réponse complète ou partielle à une chimiothérapie à base de platine.

L'innocuité et l'efficacité de Zejula n'ont pas été établies chez les enfants (< 18 ans), et Zejula n'est donc pas autorisé pour cette population.

Dans l'ensemble, aucune différence quant à l'innocuité et à l'efficacité réelle de Zejula n'a été observée entre les patientes âgées (> 65 ans) et les patients plus jeunes. Cependant, une sensibilité accrue chez certaines personnes plus âgées ne peut être exclue.

Zejula est contre-indiqué chez :

  • les patientes qui présentent une hypersensibilité à ce médicament (niraparib) ou à l'un des composants du produit (y compris les ingrédients non médicinaux) ou du contenant, et
  • les patientes qui allaitent.

Zejula a été autorisé selon les conditions d'utilisation décrites dans sa monographie de produit, en tenant compte des risques potentiels associés à l'administration du médicament.

Zejula (100 mg niraparib) se présente sous forme d'une gélule. En plus de l'ingrédient médicinal, la gélule contient du bleu n° 1 (F.D.C), du rouge n° 3 (F.D.C), du jaune n° 5 (F.D.C), de la gélatine, du lactose monohydraté, du stéarate de magnésium, de l'encre d'impression de qualité pharmaceutique, et du dioxyde de titane.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les sections Motifs d'ordre clinique, non clinique et qualitatif (caractéristiques chimiques et de fabrication).

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, consulter également la monographie de produit de Zejula approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

 

2 Pourquoi Zejula a-t-il été autorisé?

 

Santé Canada estime que Zejula a un profil avantages-effets nocifs-incertitudes favorable en monothérapie pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer des trompes de Fallope ou d'un cancer péritonéal primaire récidivant, qui présentent une réponse complète ou partielle à une chimiothérapie à base de platine.

Le cancer de l'ovaire étant asymptomatique au cours des stades précoces, il est souvent diagnostiqué au stade avancé. Quand le diagnostic est posé sur le tard, le résultat est un pronostic sombre. Le taux de survie global sur cinq ans chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire, quel que soit le stade de celui-ci, est d'environ 46 %. Les traitements de première et de deuxième intention du cancer de l'ovaire sont généralement à base de platine. L'administration de traitements subséquents a tendance à réduire progressivement le délai avant la récidive et la manifestation du besoin d'un nouveau traitement.

Le cancer de l'ovaire, tout comme le cancer du sein, le cancer des trompes de Fallope et le cancer péritonéal primaire, a été associé à des mutations des gènes BRCA1 et BRCA2. Le niraparib, ingrédient médicinal de Zejula, est un inhibiteur hautement sélectif des poly(adénosine-diphosphate[ADP]-ribose) polymérases (PARP) 1 et 2, des enzymes qui jouent un rôle dans la réparation de l'acide désoxyribonucléique (ADN). La sélectivité du niraparib est également de 25 à 200 fois supérieure à l'égard des lignées cellulaires cancéreuses porteuses des mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 et des lignées cellulaires cancéreuses présentant une déficience de la recombinaison homologue causée par le silençage de l'expression génique de BRCA1 ou de BRCA2.

L'autorisation de mise en marché de Zejula est essentiellement fondée sur les résultats de l'étude pivot de phase III ENGOT-OV16/NOVA (NOVA), qui a permis de conclure à son efficacité et son innocuité. Cette étude a été menée auprès de 553 femmes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer des trompes de Fallope ou d'un cancer péritonéal primaire, récidivant et sensible au platine. Les patientes ont été affectées à l'une des deux cohortes, selon qu'elles présentaient ou non une mutation germinale du gène BRCA1 ou BRCA2 délétère. Les 553 patientes ont été réparties au hasard selon un rapport de 2:1 pour recevoir soit Zejula à 300 mg une fois par jour, soit le placebo.

La survie sans progression (SSP) était le paramètre principal d'évaluation de l'efficacité, déterminé principalement par une évaluation centrale indépendante selon les Response Evaluation Criteria in Solid Tumors (RECIST) [Critères d'évaluation de la réponse des tumeurs solides], version 1.1. Une prolongation statistiquement significative de la SSP a été observée dans les deux cohortes de patientes traitées par Zejula, comparativement à celles qui avaient reçu le placebo.

La survie globale était l'un des paramètres secondaires d'évaluation de l'efficacité. Les données sur la survie globale étaient toutefois limitées au moment de l'analyse de la SSP. Le taux de décès dans la population de patientes était alors de 17 %.

Dans l'ensemble de la population chez qui l'innocuité a été analysée, les patientes traitées par Zejula ont rapporté à une plus grande fréquence des événements indésirables de grade 3 ou 4 apparus en cours de traitement, des événements indésirables graves et des événements indésirables apparus en cours de traitement ayant entraîné l'interruption du traitement, la réduction de la dose ou l'arrêt du traitement.

Chez les patientes recevant Zejula, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (chez ≥ 10 % des patientes) comprenaient les nausées, la thrombocytopénie, la fatigue / l'asthénie, l'anémie, la constipation, les vomissements, les douleurs / la distension abdominale, la neutropénie, l'insomnie, la céphalée, la diminution de l'appétit, la rhinopharyngite, les éruptions cutanées, la mucosite/stomatite, la diarrhée, la dyspnée, l'hypertension artérielle, la myalgie, la dyspepsie, les dorsalgies, les étourdissements, la leucopénie, la toux, l'infection des voies urinaires, l'arthralgie, l'anxiété, les palpitations, la sécheresse buccale, la hausse des taux d'aspartate aminotransférase (ASAT) et d'alanine aminotransférase (ALAT) et la dysgueusie.

La thrombocytopénie et l'anémie apparues en cours de traitement étaient les effets indésirables graves les plus fréquemment rapportés (chez > 1 % des patientes). Un décès survenu en cours de traitement a été rapporté au cours de l'essai. Ce décès a été associé à une leucémie myéloblastique aiguë.

La monographie de produit de Zejula comprend un encadré de mises en garde et précautions importantes qui présente les problèmes d'innocuité particuliers. Ces mises en garde comprennent le risque de syndrome myélodysplasique (SMD) ou de leucémie myéloïde aiguë (LMA) (dont des cas fatals), de myélosuppression et d'hypertension artérielle (y compris la crise hypertensive), ainsi que le risque de nuire au fœtus en cas d'administration à la femme enceinte.

La modification posologique (interruption ou réduction) ou l'arrêt du traitement peuvent être envisagés pour prendre en charge les événements indésirables intolérables. La monographie de produit de Zejula contient des directives exhaustives sur la modification posologique, selon la tolérance de chaque patiente, et les résultats des analyses de sang effectuées en laboratoire.

GlaxoSmithKline Inc. a présenté à Santé Canada un plan de gestion des risques (PGR) relativement à Zejula. Après examen, ce PGR a été jugé acceptable. Le PGR est destiné à décrire les problèmes d'innocuité connus ou possibles, à présenter le plan de surveillance prévu et, le cas échéant, à décrire les mesures qui seront mises en place pour réduire les risques liés au produit.

Les étiquettes interne et externe, la notice d'accompagnement et la section des renseignements pour les patients sur les médicaments de la monographie de produit de Zejula qui ont été présentées répondent aux exigences réglementaires relatives à l'étiquetage, à l'utilisation d'un langage clair et aux éléments de conception.

Après évaluation des marques nominatives à présentation et à consonance semblables, le nom proposé de Zejula a été accepté.

D'après les données non cliniques et les études cliniques, Zejula présente un profil d'innocuité acceptable. Les problèmes d'innocuité relevés peuvent être gérés à l'aide d'une surveillance adéquate et d'une modification posologique (interruption ou réduction) ou en mettant fin au traitement. La monographie de produit de Zejula comporte des mises en garde et des précautions appropriées pour répondre aux préoccupations d'innocuité identifiées.

Cette présentation de drogue nouvelle répond aux exigences des articles C.08.002 et C.08.005.1; par conséquent, Santé Canada a émis l'avis de conformité prévu à l'article C.08.004 du Règlement sur les aliments et drogues. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les sections Motifs d'ordre clinique, non clinique et qualitatif (caractéristiques chimiques et de fabrication).

 

3 Quelles sont les étapes qui ont mené à l'autorisation de Zejula?

 

La présentation de drogue nouvelle (PDN) pour Zejula a été examinée dans le cadre de l'Essai de partage du travail concernant les substances chimiques nouvelles (EPTSCN), une initiative de partage du travail entre le Canada, l'Australie, Singapour et la Suisse. Ce partenariat vise à promouvoir la collaboration entre organismes de réglementation, optimiser l'utilisation des ressources, éliminer les tâches en double et renforcer la capacité de chaque organisme afin d'assurer aux consommateurs un accès en temps opportun à des produits thérapeutiques sûrs, efficaces et de qualité supérieure.

Pour cette présentation, Santé Canada a effectué un examen des données cliniques et de la qualité de Zejula alors que la Therapeutic Goods Administration (TGA) de l'Australie a mené l'examen des données non cliniques. Même si cet examen de la présentation était de nature collaborative, chaque pays a pris sa décision en matière d'autorisation indépendamment.

 

Étapes importantes de la présentation: Zejula

Étape importante de la présentation Date
Réunion préalable à la présentation : 2018-01-24
Dépôt de la présentation : 2018-05-31
Examen préliminaire  
Avis d'insuffisance émis lors de l'examen préliminaire : 2018-07-19
Réponse déposée : 2018-08-30
Lettre d'acceptation à l'issue de l'examen préliminaire : 2018-09-27
Examen  
Évaluation biostatistique terminée : 2019-01-08
Évaluation du plan de gestion des risques terminée : 2019-04-18
Examen de l'étiquetage terminé, comprenant l'évaluation des marques nominatives à présentation et à consonance semblables : 2019-05-21
Évaluation de la qualité terminée : 2019-05-09
Évaluation clinique/médicale terminée : 2019-06-26
Délivrance de l'Avis de conformité par le directeur général, Direction des produits thérapeutiques : 2019-06-27

 

Pour de plus amples renseignements sur le processus de présentation de drogue, consulter la Ligne directrice de l'industrie : gestion des présentations de drogues.

 

4 Quelles mesures de suivi le promoteur prendra-t-il?

 

Les exigences en matière d'activités post-commercialisation sont décrites dans la Loi sur les aliments et drogues et le Règlement connexe.

 

6 Quels sont les autres renseignements disponibles à propos des médicaments?

 

Pour obtenir des renseignements à jour sur les produits pharmaceutiques, veuillez suivre les liens suivants :

 

7 Quelle est la justification scientifique sur laquelle s'est fondé Santé Canada?
7.1 Motifs cliniques de la décision

 

L'examen clinique de Zejula a été effectué par Santé Canada dans le cadre d'une initiative de partage du travail entre l'Australie, Singapour et la Suisse. Cet examen de la présentation était une collaboration, chaque organisme de réglementation devant faire connaître aux autres organismes les résultats de son examen. Toutefois, chaque organisme de réglementation a pris sa décision en matière d'autorisation indépendamment.

Pharmacologie clinique

Le niraparib, ingrédient médicinal de Zejula, est un inhibiteur des poly(ADP-ribose) polymérases (PARP) 1 et 2, des enzymes qui jouent un rôle dans la réparation de l'acide désoxyribonucléique (ADN).

Les résultats des études in vitro révèlent que le niraparib peut inhiber l'activité enzymatique des PARP et augmenter la formation de complexes PARP-ADN, ce qui se traduit par des altérations de l'ADN, une apoptose et une mort cellulaire.

Le niraparib peut agir sur le pouls et la tension artérielle des patientes qui reçoivent la dose recommandée de 300 mg une fois par jour. Ce phénomène pourrait être lié à l'inhibition pharmacologique du transporteur de la dopamine, du transporteur de la noradrénaline et du transporteur de la sérotonine. Dans le cadre de l'étude pivot (décrite dans la section Efficacité clinique ci-dessous), une accélération du pouls et une hausse de la tension artérielle ont été observées chez les patientes traitées par le niraparib, comparativement aux patientes qui recevaient le placebo, lors de chacune des évaluations effectuées au cours de l'étude.

Une étude clinique distincte a été menée pour déterminer si le niraparib peut prolonger l'intervalle QTc. Les patientes ont été réparties aléatoirement pour recevoir soit 300 mg de niraparib une fois par jour (nombre de patientes [n] = 367), soit un placebo (n = 179). Aucune modification importante de l'intervalle QTc moyen (> 20 ms) n'a été observée chez les patientes recevant le niraparib.

Les caractéristiques des principaux aspects pharmacocinétiques du niraparib ont été bien définies. Une augmentation de l'exposition systémique au niraparib proportionnelle à la dose administrée a été observée. Cette augmentation, de l'ordre de 30 mg à 400 mg, correspond à une plage de 0,1 fois à 1,3 fois, respectivement, la dose recommandée. La biodisponibilité absolue du niraparib est d'environ 73 %, et le pic des concentrations plasmatiques est atteint en trois heures environ. Le niraparib est lié aux protéines du plasma humain dans une proportion de 83 %.

Le niraparib est métabolisé par des carboxylestérases; M1 et M10 sont les principaux métabolites circulants. La demi-vie du niraparib est d'environ 48 heures. Le niraparib et ses métabolites sont éliminés par plusieurs voies, dont le métabolisme hépatique, l'excrétion hépatobiliaire et l'élimination rénale.

L'insuffisance hépatique légère et l'insuffisance rénale légère à modérée n'ont pas eu d'effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique du niraparib. Les effets de l'insuffisance hépatique modérée à grave, de l'insuffisance rénale grave et de l'insuffisance rénale terminale sur la pharmacocinétique du niraparib sont encore inconnus.

De manière générale, les données pharmacologiques cliniques confirment l'utilisation de Zejula pour l'indication approuvée.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, consulter la monographie de produit de Zejula approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

Efficacité clinique

L'efficacité clinique de Zejula a surtout été évaluée dans le cadre de l'étude pivot de phase III ENGOT-OV16/NOVA (NOVA). L'étude NOVA a été menée auprès de 553 femmes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer des trompes de Fallope ou d'un cancer péritonéal primaire, récidivant et sensible au platine. Pour être admissibles à cet essai, les patientes devaient déjà avoir subi au moins deux schémas de traitement à base de platine. Un de ces schémas de traitement à base de platine devait également être le dernier traitement reçu par la patiente, et celle-ci devait y avoir répondu de façon partielle ou complète.

Les patientes ont été affectées à l'une des deux cohortes, selon qu'elles présentaient ou non une mutation germinale du gène BRCA1 ou BRCA2 délétère. Ces gènes ont été impliqués dans la formation de tumeurs cancéreuses du sein ou de l'ovaire ainsi que dans celle de tumeurs cancéreuses des trompes de Fallope et de tumeurs cancéreuses péritonéales primaires. Les patientes affectées à la cohorte porteuse d'une mutation germinale d'un gène BRCA (gBRCAmut) étaient celles qui avaient obtenu un résultat positif au test de dépistage de la mutation ou que l'on soupçonnait d'être porteuses de cette mutation (nombre de patientes, n = 203). Les patientes qui n'étaient pas porteuses de cette mutation (n = 350) ont été affectées à la cohorte non porteuse d'une mutation germinale d'un gène BRCA (non-gBRCAmut).

Les 553 patientes ont été réparties au hasard selon un rapport de 2:1 pour recevoir soit Zejula à 300 mg une fois par jour, soit le placebo. Les patientes ont été suivies durant des cycles consécutifs de 28 jours au cours d'une période médiane de 250 jours.

Le critère d'évaluation principal de l'efficacité a été la SSP, déterminé principalement par une évaluation centrale indépendante selon les critères RECIST, version 1.1. Dans certains cas, d'autres critères étaient également appliqués pour évaluer la SSP. Ces critères comprenaient des signes cliniques et des symptômes de même que l'augmentation du taux sanguin d'antigène du cancer 125 (CA 125).

Une prolongation statistiquement significative de la SSP a été observée dans les deux cohortes chez les patientes traitées par Zejula, comparativement à celles qui avaient reçu le placebo. Dans la cohorte gBRCAmut, la SSP médiane était de 21,0 mois chez les patientes traitées par Zejula, comparativement à 5,5 mois chez les patientes qui recevaient le placebo (rapport des risques [RR] = 0,26; p < 0,0001). Dans la cohorte non-gBRCAmut, la SSP médiane était de 9,3 mois chez les patientes traitées par Zejula, comparativement à 3,9 mois chez les patientes qui recevaient le placebo (RR = 0,45; p < 0,0001).

La survie globale était l'un des paramètres secondaires d'évaluation de l'efficacité. Les données sur la survie globale étaient toutefois limitées au moment de l'analyse de la SSP. Le taux de décès dans la population de patientes était alors de 17 %.

Indication

L'indication proposée par le promoteur L'indication approuvée par Santé Canada
Zejula est indiqué pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer des trompes de Fallope ou d'un cancer péritonéal primaire récidivant, qui présentent une réponse complète ou partielle à une chimiothérapie à base de platine. Zejula (gélules de niraparib) est indiqué en monothérapie pour le traitement d'entretien des patientes adultes atteintes d'un cancer épithélial de l'ovaire, d'un cancer des trompes de Fallope ou d'un cancer péritonéal primaire récidivant, qui présentent une réponse complète ou partielle à une chimiothérapie à base de platine.

L'indication proposée a été révisée pour mieux tenir compte de la population de patientes de l'étude pivot ayant révélé l'efficacité de Zejula.

Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit de Zejula approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

Innocuité clinique

Les résultats de l'étude NOVA ont permis d'établir l'innocuité et l'efficacité cliniques de Zejula dans la population en intention de traiter. Ces résultats sont présentés dans la section Efficacité clinique.

Dans l'ensemble de la population chez qui l'innocuité a été analysée, les événements indésirables suivants ont été rapportés plus fréquemment chez les patientes qui recevaient Zejula que chez celles qui recevaient le placebo : événements indésirables de grade 3 ou 4 apparus en cours de traitement (74 % versus 23 %), événements indésirables graves (30 % versus 15 %) et événements indésirables apparus en cours de traitement ayant entraîné l'interruption du traitement (69 % versus 5 %), la réduction de la dose (67 % versus 15 %) ou l'arrêt du traitement (15 % versus 2 %).

Chez les patientes recevant Zejula, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (chez ≥ 10 % des patientes) comprenaient les nausées, la thrombocytopénie, la fatigue / l'asthénie, l'anémie, la constipation, les vomissements, les douleurs / la distension abdominale, la neutropénie, l'insomnie, la céphalée, la diminution de l'appétit, la rhinopharyngite, les éruptions cutanées, la mucosite/stomatite, la diarrhée, la dyspnée, l'hypertension artérielle, la myalgie, la dyspepsie, les dorsalgies, les étourdissements, la leucopénie, la toux, l'infection des voies urinaires, l'arthralgie, l'anxiété, les palpitations, la sécheresse buccale, la hausse des taux d'aspartate aminotransférase (ASAT) et d'alanine aminotransférase (ALAT) et la dysgueusie.

La thrombocytopénie et l'anémie apparues en cours de traitement étaient les effets indésirables graves les plus fréquemment rapportés (chez > 1 % des patientes). Un décès survenu en cours de traitement a été rapporté au cours de l'essai. Ce décès a été associé à une leucémie myéloblastique aiguë.

Les événements indésirables hématologiques de grade 3 et 4 apparus en cours de traitement rapportés chez les patientes qui recevaient Zejula étaient plus courants au cours des premiers jours et des premières semaines du traitement. Ces événements ont été pris en charge grâce à des modifications posologiques strictes déterminées en fonction de la tolérabilité de chaque patiente.

Les événements indésirables hématologiques les plus courants apparus en cours de traitement, tous grades confondus, dans les deux groupes de traitement (Zejula et placebo) étaient l'anémie (49 % versus 7 %), la thrombocytopénie (46 % versus 3 %) et la neutropénie (18 % versus 3 %). Les événements indésirables non hématologiques les plus courants apparus en cours de traitement, tous grades confondus, étaient les nausées (74 % versus 35 %), la fatigue (46 % versus 32 %), la constipation (40 % versus 20 %) et les vomissements (34 % versus 16 %).

En raison des événements indésirables associés à la dose de départ de 300 mg, une analyse post hoc a été menée par le promoteur pour fournir des données probantes appuyant l'administration d'une dose de départ de 200 mg, selon la numération plaquettaire initiale et le poids de la patiente. L'analyse n'a toutefois pas fourni suffisamment de données permettant de conclure qu'une dose de départ de niraparib autre que 300 mg, utilisée dans le cadre de l'étude pivot, aurait l'efficacité requise dans la population de patientes pour qui Zejula est conçu. Les recommandations posologiques n'ont donc pas été modifiées. Quoi qu'il en soit, la monographie de produit stipule que les cliniciens peuvent envisager la prescription d'une dose de 200 mg aux patientes qui pèsent moins de 58 kg, puisque les effets indésirables de grade 3 et 4 ont été observés de façon plus courante chez les patientes dont le poids corporel est faible.

La monographie de produit de Zejula comprend un encadré de mises en garde et précautions importantes qui présente les problèmes d'innocuité particuliers. Ces mises en garde comprennent le risque de syndrome myélodysplasique (SMD) ou de leucémie myéloïde aiguë (LMA) (dont des cas fatals), de myélosuppression et d'hypertension artérielle (y compris la crise hypertensive), ainsi que le risque de nuire au fœtus en cas d'administration à la femme enceinte.

La modification posologique (interruption ou réduction) ou l'arrêt du traitement peuvent être envisagés pour prendre en charge les événements indésirables intolérables. La monographie de produit de Zejula contient des directives exhaustives sur la modification posologique, selon la tolérance de chaque patiente, et les résultats des analyses de sang effectuées en laboratoire. Au cours de l'étude NOVA, les événements indésirables ayant le plus souvent entraîné une réduction de la dose étaient la thrombocytopénie (31 %), l'anémie (18 %) et la diminution de la numération plaquettaire (10 %).

Santé Canada a conclu que des mesures appropriées de gestion des risques étaient en place pour répondre aux préoccupations soulevées en matière d'innocuité pour Zejula, et pour assurer une utilisation sûre et efficace du médicament. Dans l'ensemble, le profil avantages-effets nocifs-incertitudes de Zejula est favorable. Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit de Zejula approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

 

 

 

7.2 Motifs non cliniques de la décision

 

L'examen non clinique de Zejula a été effectué par la Therapeutic Goods Administration (TGA) de l'Australie dans le cadre d'une initiative de partage du travail avec le Canada, Singapour et la Suisse. Cet examen de la présentation était une collaboration, chaque organisme de réglementation devant faire connaître aux autres organismes les résultats de son examen. Toutefois, chaque organisme de réglementation a pris sa décision en matière d'autorisation indépendamment.

Les effets cytotoxiques du niraparib, l'ingrédient médicinal de Zejula, sont attribués à sa capacité d'empêcher la réparation de l'ADN en inhibant les enzymes PARP 1 et PARP 2. Ces effets ont été observés dans des lignées cellulaires tumorales avec ou sans mutations des gènes BRCA1 et BRCA2.

Dans le cadre d'études in vivo, le niraparib a réduit la croissance de tumeurs chez des modèles murins de xénogreffes de tumeurs caractérisées par une fonction déficiente du gène BRCA1 ou BRCA2 ou une déficience de la recombinaison homologue, et de tumeurs qui ont un gène BRCA de type sauvage (normal) et sans déficience détectable de la recombinaison homologue.

Le niraparib a franchi la barrière hémato-encéphalique dans des modèles précliniques.

Des effets autres que ceux souhaités ont été associés à des concentrations cliniquement pertinentes de niraparib dans le cadre d'études non cliniques. Ces effets ont entraîné une inhibition des transporteurs de la monoamine pour la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine. L'hypertension artérielle, observée parmi les effets indésirables chez les patientes, pourrait être liée à ces effets. L'exposition clinique pourrait également avoir une incidence sur d'autres paramètres hémodynamiques en raison des effets autres que ceux souhaités sur les transporteurs de la monoamine.

Des signes de toxicité ont été observés dans le système hématopoïétique, le tissu gastro-intestinal et l'appareil reproducteur masculin. Une septicémie fort probablement causée par une défaillance du fonctionnement de la moelle osseuse et une déplétion lymphoïde, a également été observée chez les rats de sexe masculin. Aucun risque précisément associé à l'appareil respiratoire n'a été mis en évidence dans le cadre d'études de pharmacologie sur le niraparib.

Le niraparib a eu des effets clastogènes dans des études in vitro et in vivo. Ces effets étaient anticipés en raison de l'activité pharmacologique prévue du niraparib (inhibition de la réparation de l'ADN). Aucune étude portant précisément sur la carcinogénicité n'a été réalisée.

Aucune étude portant sur la toxicité pour la reproduction ou le développement n'a été réalisée. Cependant, les données probantes dont on dispose sur les effets indésirables du niraparib sur le développement embryo-fœtal et la fertilité, selon les observations tirées d'études sur la toxicité de doses répétées chez les rats et les chiens, sont suffisantes. Les signes de toxicité pour la reproduction qui ont été observés comprennent la réduction de la spermatogénèse et la déplétion des cellules germinales testiculaires chez les animaux mâles.

Les résultats des études non cliniques ainsi que les risques éventuels chez l'humain figurent dans la monographie de produit de Zejula. Compte tenu de l'utilisation prévue de Zejula, il n'y a aucun problème d'ordre pharmacologique ou toxicologique dans cette présentation qui fait obstacle à l'autorisation du produit.

Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit de Zejula approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

 

 

7.3 Motifs d'ordre qualitatif

 

L'examen de la qualité de Zejula a été effectué par Santé Canada dans le cadre d'une initiative de partage du travail avec l'Australie, Singapour et la Suisse. Cet examen de la présentation était une collaboration, chaque organisme de réglementation devant faire connaître aux autres organismes les résultats de son examen. Toutefois, chaque organisme de réglementation a pris sa décision en matière d'autorisation indépendamment.

L'information soumise sur les caractéristiques chimiques et la fabrication de Zejula montre que la substance médicamenteuse et le produit pharmaceutique peuvent être fabriqués de façon à répondre systématiquement aux spécifications approuvées. Des études appropriées au développement et à la validation ont été menées, et des contrôles adéquats sont en place pour les procédés commerciaux. Les modifications apportées au procédé de fabrication et à la formulation effectuées tout au long du développement du produit pharmaceutique ont été examinées et jugées acceptables. D'après les données sur la stabilité soumises, la durée de conservation proposée de 24 mois est jugée acceptable lorsque le produit est entreposé entre 20ºC et 25ºC.

Toutes les installations participant à la production sont conformes aux bonnes pratiques de fabrication.

Tous les ingrédients non médicinaux (décrits précédemment) présents dans le produit pharmaceutique sont autorisés en vertu du Règlement sur les aliments et drogues pour usage dans les médicaments. Zejula contient deux excipients d'origine animale : le lactose monohydraté et la gélatine. Les deux excipients proviennent de sources qui ne représentent aucun risque de transmission d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou d'encéphalopathie spongiforme transmissible (EST). Des lettres de certification à l'appui de ces allégations ont été fournies par le promoteur.