Consumer Information for: LIDOCAINE INJECTION BP
Renseignements à l'intention des consommateurs
Renseignements sur le produit y compris pour quoi on s’en sert, la posologie, les mises en garde, l’usage correct et les effets secondaires. Ce sommaire ne comportera pas toute l’information pertinente sur le produit. Veuillez contacter votre professionnel de la santé pour toute question sur le produit.
Raisons de prendre ce médicament
La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP est utilisée pour anesthésier une partie du corps en vue d’une intervention chirurgicale et pour soulager la douleur. Elle peut être utilisée :
- pour anesthésier la région du corps où la chirurgie prendra place;
- pour soulager la douleur pendant l’accouchement ou après une chirurgie.
Effets de ce médicament
La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP empêche temporairement les nerfs dans la région injectée de transmettre des sensations de douleur, de chaleur ou de froid. Il sera quand même possible de ressentir des sensations comme la pression et le toucher. Ainsi, les nerfs sont anesthésiés ou gelés dans la partie du corps faisant l’objet de la chirurgie. Dans de nombreux cas, cela signifie que les nerfs des muscles dans la région seront aussi bloqués, causant une faiblesse ou une paralysie temporaire.
Circonstances où il est déconseillé d’utiliser ce médicament
La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP ne doit pas être administrée aux patients qui :
- sont allergiques à la lidocaïne, à tout autre type d’anesthésique dont le nom se termine par « caïne » ou à l’un des ingrédients non médicinaux de ce produit (voir INGRÉDIENTS NON MÉDICINAUX ci-dessous)
- sont allergiques au parahydroxybenzoate (méthylparaben) (agent de conservation utilisé dans certaines solutions)
En raison du risque de lésions articulaires irréversibles, on ne doit pas recourir à une perfusion de LIDOCAÏNE INJECTABLE BP dans l’articulation à la suite d’une chirurgie articulaire pour soulager la douleur (c.-à-d. l’utilisation d’une « pompe d’analgésie » postopératoire).
Ingrédient médicinal
Solutions stériles de chlorhydrate de lidocaïne à 1 % p/v et à 2 % p/v contenant 10 ou 20 mg/mL de chlorhydrate de lidocaïne.
Ingrédients non médicinaux
La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP contient aussi du chlorure de
sodium, de l’hydroxyde de sodium, du méthyl
parahydroxybenzoate (méthylparaben), de l’acide chlorhydrique
et de l’eau pour injection.
Vérifiez auprès de votre médecin si vous pensez être sensible à
l’une de cessubstances.
Présentation
Forme pharmaceutique | Solution | |
---|---|---|
Teneur | 1 % p/v (10 mg/ml) | 2 % p/v (20 mg/ml) |
Description | Une solution claire, sans couleur, est conditionnée dans des flacons de verre transparent de 20 ml à bouchon de caoutchouc gris et scellés par un disque en aluminium de couleur jaune chromé. | Une solution claire, sans couleur, est conditionnée dans des flacons de verre transparent de 20 ml à bouchon de caoutchouc gris et scellés par un disque en aluminium de couleur bleu ciel. |
Composition | Ingrédients non médicinaux : Chlorure de sodium, parahydroxybenzoate de méthyle, hydroxyde de sodium et acide chlorhydrique concentré. |
|
Conditionnement | Flacons tubulaires de 20 ml en verre transparent de type
I. 10 fioles de 20 mL chacune. |
Mises en garde et précautions
Avant votre chirurgie, vous devriez mentionner à votre médecin:
- tous les problèmes de santé que vous avez présentement ou avez eus dans le passé;
- tous les médicaments que vous prenez, y comprisles médicaments sans ordonnance;
- si vous prenez des médicaments pour traiterl’irrégularité du rythme cardiaque (antiarythmiques);
- si vous pensez être allergique ou sensible à tout ingrédient présent dans la LIDOCAÏNE INJECTABLE BP (voir cidessus).
- si vous souffrez d’une maladie grave du cœur, du foie ou des reins;
- si vous souffrez d’épilepsie;
- si vous ou un membre de votre famille avez reçu un diagnostic de porphyrie;
- si vous êtes en état de choc grave;
- si vous êtes enceinte ou avez l’intention de le devenir, ou si vous allaitez;
- si vous prévoyez prendre le volant d’un véhicule ou les commandes d’outils ou de machines le jour de la chirurgie, car la LIDOCAÏNE INJECTABLE BP pourrait temporairement ralentir vos réactions et affaiblir votre coordination musculaire.
Intéractions médicamenteuses
Veuillez informer votre médecin, dentiste ou pharmacien si vous
prenez d’autres médicaments ou en avez pris récemment, même les
médicaments sansordonnance.
Les médicaments suivants peuvent interagir avec la LIDOCAÏNE
INJECTABLE BP :
- antiarythmiques pour les problèmes cardiaques (p. ex. amiodarone, mexilétine);
- autres anesthésiques;
- propranolol pour les problèmes cardiaques ou cimétidine pour les problèmes gastro-intestinaux;
- fluvoxamine pour la dépression, si la LIDOCAÏNE INJECTABLE BP est utilisée à fortes doses pendant longtemps) et autres médicaments pour traiter la dépression;
- traitement antimigraineux; traitement antipsychotique;
- médicaments pour la haute pression.
Si vous prenez de tels médicaments en même temps que la LIDOCAÏNE INJECTABLE BP, le risque d’effets secondaires graves pourrait augmenter.
Utilisation appropriée de ce médicament
DOSE HABITUELLE
La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP devrait être administrée par un médecin. Celui-ci détermine la dose à administrer en fonction de vos besoins cliniques et de votre état de santé.
POSOLOGIE ET ADMINISTRATION
Considérations posologiques
Généralités
La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP (chlorhydrate de lidocaïne) ne
doit être utilisée que par des cliniciens expérimentés dans
l’anesthésie régionale ou sous leur supervision.
Avant l’administration, les médicaments parentéraux doivent faire
l’objet d’une inspection visuelle pour détecter la présence de
matières particulaires et de coloration anormale, lorsque la solution
et le contenant le permettent. Il ne faut pas administrer les solutions
décolorées ou contenant des particules.
Des cas de chondrolyse irréversible ont été signalés dans les
rapports de manifestations indésirables chez des patients recevant
des perfusions intra-articulaires d’anesthésiques locaux à la suite
d’une chirurgie arthroscopique et d’autres interventions
chirurgicales. La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP n’est pas
approuvée pour cet usage (voir MISES EN GARDE ET
PRÉCAUTIONS, Généralités).
Ces doses ne sont recommandées qu’à titre de référence en vue de
déterminer la quantité d’anesthésique requis dans la plupart des
interventions de routine. Les concentrations et le volume requis
dépendent de nombreux facteurs dont le type et l’importance de
l’acte chirurgical, l’étendue de l’anesthésie, le degré du relâchement musculaire nécessaire, la durée
d’anesthésie nécessaire et l’état
physique du patient (voir Cas particuliers).
On ne doit administrer que la concentration et la dose les plus
faibles capables de produire le résultat désiré. Il faut éviter
l’injection rapide d’un grand volume d’anesthésique local; dans la
mesure du possible, utiliser des doses fractionnées.
Lorsqu’on administre la LIDOCAÏNE INJECTABLE BP en
concomitance avec d’autres produits contenant de la lidocaïne, il
faut tenir compte de la dose totale provenant de toutes les formes
pharmaceutiques utilisées.
On ne doit pas utiliser les solutions contenant des agents de
conservation (c.-à-d. en fioles multidoses) pour l’anesthésie
péridurale ou rachidienne, ni administrer ces solutions par toute
voie d’administration qui pourrait faire pénétrer la solution dans le
liquide céphalo-rachidien. On ne doit pas administrer les solutions
anesthésiques locales contenant des agents de conservation
antimicrobiens par voie intraoculaire ou rétro-oculaire. Ces
solutions ne doivent pas être administrées à des doses supérieures à
15 mL dans tous les autres types de blocs (voir CONTREINDICATIONS).
Cas particulier
La lidocaïne doit être administrée avec circonspection en présence
d’épilepsie, de troubles de la conduction cardiaque, de bradycardie,
de dysfonction hépatique ou rénale et d’état de choc grave (voir
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
Chez les sujets affaiblis, présentant une sepsie, âgés ou gravement
malades et chez les enfants, on recommande d’administrer des
doses réduites en fonction de l’âge, du poids et de l’état physique du
patient (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
Posologie recommandée et ajustement posologique
Une aspiration soigneuse avant, et pendant, l’injection est
recommandée pour prévenir toute injection intravasculaire. Pendant
l’administration de la dose principale, que l’on doit injecter
lentement ou par doses fractionnées, on doit observer étroitement
les fonctions vitales du patient et maintenir un contact verbal avec
celui-ci.
Adultes : Le tableau 2 (Posologies recommandées) présente un
résumé des volumes et des concentrations de lidocaïne
recommandés dans diverses techniques d’anesthésie. Les posologies
suggérées dans ce tableau ont été établies pour des adultes en bonne
santé.
Enfants : Chez les enfants, on doit calculer la dose en fonction du
poids jusqu’à concurrence de 5 mg/kg. Il peut y avoir des variations
individuelles. Chez les enfants ayant un poids corporel élevé, il faut
souvent réduire graduellement la dose en se basant sur le poids
corporel idéal. On doit consulter les manuels standards pour les
facteurs touchant les techniques spécifiques de bloc et pour les
besoins particuliers des patients.
Le début de l’anesthésie, sa durée et l’ampleur du relâchement
musculaire sont proportionnels au volume et à la concentration (c.-
à-d. la dose totale) de l’anesthésique local utilisé. Ainsi, une
augmentation du volume et de la concentration de lidocaïne accélérera le début de l’anesthésie, en
prolongera la durée,
procurera un meilleur relâchement musculaire et accroîtra la
propagation segmentaire de l’anesthésie. Bien que la fréquence des
effets secondaires liés à la lidocaïne soit plutôt faible, il faut être
prudent quand on utilise des concentrations et des volumes
importants, car la fréquence des effets secondaires est directement
proportionnelle à la dose totale d’anesthésique local injecté. En cas
d’anesthésie prolongée et/ou d’administration de doses répétées, on
doit considérer le risque de produire des concentrations
plasmatiques toxiques ou de causer une lésion neurale locale.
En général, on doit utiliser des concentrations plus élevées de
médicament pour effectuer le bloc complet de toutes les fibres
nerveuses dans de gros nerfs et des concentrations moins élevées
dans des nerfs plus petits ou lorsqu’un bloc moins intense est
nécessaire (p. ex. soulagement de la douleur liée au travail). Le
volume de médicament utilisé modifiera l’étendue de l’anesthésie.
Type de bloc | Conc. (%) | Chaque dose mL |
Chaque dose mg |
Début d’action (min) | Durée (h) sans épinéphrine | Indication |
---|---|---|---|---|---|---|
Infiltration locale | 0,5 | ≤ 80 | ≤ 400 | 1-2 | 1,5-2 | Interventions chirurgicales. |
1 | ≤ 40 | ≤ 400 | 1-2 | 2-3 | ||
Digital2 | 1 | 1-5 | 10-50 | 2-5 | 1,5-2 | Interventions chirurgicales. |
Intercostal
(par nerve) Dose totale maximale de 480 mg |
1 | 2-5 | 20-50 | 3-5 | 1-2 | Interventions chirurgicales, douleur postopératoire et côtes fracturées. |
Paracervical3 (chaque côté) | 1 | 10 | 100 | 3-5 | 1-1,5 | Interventions chirurgicales et dilatation du col de l’utérus. Soulagement des douleurs liées à l’accouchement |
Paravertébral (par segment) | 1 | 3-5 | 30-50 | 5-10 | 1-1,5 | Traitement de la douleur, diagnostic. |
2 | 3-5 | 60-100 | 5-10 | 1,5-2 | ||
Vulvaire (chaque côté) | 1 | 10 | 100 | 5-10 | 1,5-2 | Accouchement dirigé. |
Intra-articulaire4 | 0,5 | ≤ 60 | ≤ 300 | 5-10 | 0,5-1 après épuration | Arthroscopie et interventions chirurgicales. |
1 | ≤ 40 | ≤ 400 | 5-10 | |||
Retrobulbar3 | 2 | 4 | 80 | 3-5 | 1,5-2 | Chirurgie oculaire. |
Peribulbaire3 | 1 | 10-15 | 100-150 | 3-5 | 1,5-2 | Chirurgie oculaire. |
Plexus brachial : | Interventions chirurgicales. | |||||
Axillaire | 1,0 | 40-50 | 400-500 | 15-30 | 1,5-2 | |
Susclaviculaire interscalénique et périasculaire sous-clavier | 1,0 | 30-40 | 300-400 | 15-30 | 1,5-2 | |
Sciatique | 2 | 15-20 | 300-400 | 15-30 | 2-3 | Interventions chirurgicales. |
3-en-1 (crural, obturateur et fémoro-cutané) | 1 | 30-40 | 300-400 | 15-30 | 1,5-2 | Interventions chirurgicales. |
2Sans épinéphrine. 3 Voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS. 4 Des cas de chondrolyse irréversible ont été signalés dans les rapports de pharmacovigilance chez des patients recevant une perfusion intra-articulaire postopératoire d’anesthésiques locaux. La lidocaïne n’est pas approuvée pour cette indication (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
Overdose
En cas d’une dose excessive de LIDOCAÏNE INJECTABLE BP, communiquez immédiatement avec un professionnel de la santé, le service des urgences d’un hôpital ou le centre antipoison de votre région, même en l’absence de symptômes.
Il faut administrer un traitement spécial en cas d’effets secondaires graves après une surdose de LIDOCAÏNE INJECTABLE BP. Votre médecin traitant sait comment faire face à ces situations. Les premiers signes d’une surdose de LIDOCAÏNE INJECTABLE BP sont les suivants :
- engourdissement des lèvres et autour de la bouche,
- sensation de tête légère ou étourdissements
- vision brouillée
- troubles de l’ouïe
- picotements dans les oreilles
Dans le cas d’une surdose grave ou d'une injection effectuée au
mauvais endroit, il peut y avoir tremblements, convulsions et perte
de conscience.
Si l’on interrompt l’administration de LIDOCAÏNE INJECTABLE
BP lorsque les premiers signes de surdosage apparaissent, le risque
d’effets indésirables graves diminue rapidement. Si vous présentez
un de ces symptômes ou pensez avoir reçu trop de LIDOCAÏNE
INJECTABLE BP, dites-le immédiatement à votre médecin.
Les réactions toxiques générales aiguës dues aux anesthésiques
locaux sont habituellement associées à des concentrations
plasmatiques élevées observées lors de l’administration de ces
agents à des fins thérapeutiques et proviennent surtout des systèmes
nerveux central et cardiovasculaire (voir EFFETS INDÉSIRABLES
et MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). Il faut se rappeler que
des interactions médicamenteuses pharmacodynamiques pertinentes
sur le plan clinique (c.-à-d. des effets toxiques) pourraient se
produire lors de l’utilisation de la lidocaïne avec d’autres
anesthésiques locaux ou agents ayant une structure moléculaire
semblable, ainsi qu’avec les antiarythmiques de classes I et III, en
raison des effets additifs de ces médicaments (voir
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
Symptômes
En cas d’injection intravasculaire accidentelle, l’effet toxique se
manifestera en 1 à 3 minutes, alors que dans le cas d’un surdosage,
les concentrations plasmatiques maximales ne seront peut-être pas
atteintes avant 20 à 30 minutes, selon le point d’injection; les
signes de toxicité seront donc retardés.
Les réactions toxiques touchant le système nerveux central se
manifestent progressivement par des symptômes et des signes de
gravité croissante. Les premiers symptômes sont la paresthésie
péribuccale, l’engourdissement de la langue, la sensation de tête
légère, l’hyperacousie et l’acouphène. Les troubles de la vision et
les tremblements musculaires sont des symptômes plus graves et
précèdent le début des convulsions généralisées. Une perte de
conscience et des convulsions de type grand mal peuvent s’ensuivre et durer de quelques secondes à
plusieurs minutes.
L’hypoxie et l’hypercapnie surviennent rapidement à la suite des
convulsions, en raison d’une activité musculaire accrue combinée à
l’interférence avec la respiration normale. Une apnée peut se
produire dans les cas graves. L’acidose, l’hyperkaliémie,
l’hypocalcémie et l’hypoxie intensifient et prolongent les effets
toxiques des anesthésiques locaux.
Le rétablissement est dû à la redistribution et au métabolisme de
l’anesthésique local. Il peut être rapide, à moins qu’on ait
administré de grandes quantités de médicament.
On observe parfois des effets sur le système cardiovasculaire
lorsque les concentrations générales sont élevées; ces effets
comprennent l’hypotension grave, la bradycardie, des arythmies
et le collapsus cardiovasculaire.
Les effets toxiques cardiovasculaires sont généralement précédés
de signes de toxicité au niveau du système nerveux central, à
moins que le patient ne reçoive un anesthésique général ou soit en
sédation profonde après l’administration d’un médicament,
comme une benzodiazépine ou un barbiturique.
Traitement
Il faut d’abord penser à la prévention, surtout par une surveillance
attentive et constante des signes vitaux cardiovasculaires et
respiratoires et de l’état de conscience du patient après chaque
administration d’anesthésique local. Au premier signe de
changement, administrer de l’oxygène. On doit arrêter
immédiatement l’administration de l’anesthésique local si des
signes de toxicité aiguë générale se manifestent.
La première étape de la prise en charge des réactions toxiques
générales et de l’hypoventilation ou de l’apnée causée par une
injection sous-arachnoïdienne accidentelle consiste à s’assurer
immédiatement que les voies respiratoires sont libres, à les
maintenir ainsi et à fournir une ventilation assistée ou contrôlée
avec de l’oxygène et un système capable de fournir une pression
positive immédiate dans les voies respiratoires à l’aide d’un
masque. On peut ainsi prévenir les convulsions si elles ne se sont
pas encore manifestées.
Si le patient présente des convulsions, l’objectif du traitement est
de maintenir la ventilation et l’oxygénation, et de soutenir la
circulation. On doit donner de l’oxygène et assister la ventilation si
nécessaire (masque et sac ou intubation trachéale). Si les
convulsions ne cessent pas spontanément en 15 à 20 secondes,
administrer un anticonvulsivant par voie intraveineuse pour
faciliter une ventilation et une oxygénation adéquates. Le
thiopental sodique à raison de 1 à 3 mg/kg i.v. est la première
option. Ou encore, on peut administrer 0,1 mg/kg de poids
corporel de diazépam par voie i.v., bien que l’action de ce
médicament soit lente. Les convulsions prolongées peuvent nuire à
la ventilation et à l’oxygénation du patient. Le cas échéant,
l’injection d’un myorelaxant (p. ex. succinylcholine à raison de
1 mg/kg de poids corporel) facilitera la ventilation et
l’oxygénation peut être maîtrisée. On doit procéder à une
intubation endotrachéale précoce lorsque la succinylcholine est
utilisée pour maîtriser les convulsions.
Si une dépression cardiovasculaire se manifeste (hypotension,
bradycardie), il faut administrer de 5 à 10 mg d’éphédrine par voie
i.v. et répéter cette dose après 2 ou 3 minutes, si nécessaire.
Si un arrêt circulatoire survient, on doit procéder immédiatement à
la réanimation cardiorespiratoire. Il est essentiel d’assurer une
oxygénation et une ventilation continues et de fournir une assistance
circulatoire et un traitement pour l’acidose, puisque l’hypoxie et
l’acidose intensifieront la toxicité générale des anesthésiques
locaux.
Effet secondaires et mesure à prendre
Comme tout autre médicament, la LIDOCAÏNE INJECTABLE
BP peut produire des effets secondaires chez certaines
personnes.
Les médicaments n’affectent pas tout le monde de la même
façon. Même si d’autres personnes ont ressenti des effets
secondaires, cela ne veut pas dire que vous en aurez aussi. Si
des effets secondaires vous incommodent ou si voussubissez
une réaction inhabituelle après avoir reçu de la LIDOCAÏNE
INJECTABLE BP, consultez votre médecin dans les plus
brefs délais.
La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP pourraittemporairement
ralentir vos réactions et affaiblir votre coordination musculaire;
en conséquence, évitez de conduire ou de faire fonctionner des
machines le jour de la chirurgie.
Symptôme / effet | Parlez-en avec votre professionnel de la santé Seulement pour les effets secondaires graves | Parlez-en avec votre professionnel de la santé Dans tous les cas | Cessez de prendre le médicament et sollicitez des soins médicaux immédiats |
---|---|---|---|
Fréquent | |||
Étourdissements, sensations anormales (picotements) | ✔ | ||
Ralentissement du rythme cardiaque | ✔ | ||
Peu fréquent | |||
Symptômes de toxicité
tels : crises convulsives, sensation de tête légère, engourdissement des lèvres, de la langue et autour de la bouche, troubles de l’ouïe et de la vision, difficulté à parler, tremblements et autres signes de dépression du système nerveux central. |
✔ | ||
Rare | |||
Arrêt cardiaque et/ou battements cardiaques irréguliers | ✔ | ||
Réactions allergiques telles que : enflure du visage, difficultés à respirer/choc respiratoire | ✔ | ||
Troubles du système nerveux tels que : lésion nerveuse, paralysie ou picotements dans les extrémités | ✔ | ||
Vision double | ✔ |
Cette liste d’effets secondaires n’est pas complète.Consultez votre médecin immédiatement si l’un de ces symptômes, ou tout effet inattendu, se manifeste.
Conservation
Conserver à la température ambiante (15°C à 30°C).
Sterile solution for multidose.
Jeter toute portion inutilisée 3 jours après l’emploi initial.
Gardez hors de la portée et de la vue des enfants.
Habituellement, votre médecin ou l’hôpital conserveront la
LIDOCAÏNE INJECTABLE BP. Le personnel est responsable de
l’entreposage, de l’administration et de l’élimination appropriés de
la LIDOCAÏNE INJECTABLE BP.
INSTRUCTIONS PARTICULIÈRES POUR LA MANIPULATION
Stérilisation et techniques
La solubilité de la lidocaïne est limitée à un pH > 6,5. Il faut
prendre cela en considération lorsqu’on ajoute des solutions
alcalines, c.-à-d. des carbonates, car il peut se former un précipité.
La LIDOCAÏNE INJECTABLE BP sous certaines présentations en
fioles de verre peut être passée à l’autoclave (consulter l’étiquette
du produit) pendant 15 à 20 minutes à 121 °C.
On ne doit pas utiliser une fiole multidose plus de trois jours
après son ouverture initiale.
Ne pas utiliser si la solution est colorée ou contient un précipité.
Il existe un plus grand risque de contamination microbienne avec
des fioles multidoses qu’avec des fioles à dose unique. On devrait
donc se servir de fioles à dose unique dans la mesure du possible.
Si on utilise une fiole multidose, il faut recourir à des mesures de
contrôle appropriées pour prévenir la contamination, y compris ce
qui suit :
- utiliser un équipement stérile à injection unique;
- utiliser des aiguilles et des seringues stériles pour chaque insertion dans la fiole;
- Éliminer la possibilité qu’une substance ou un liquide contaminé s’infiltre dans la fiole multidose.
Signaler des effets indésirables possibles
Déclaration des effets secondaires
Vous pouvez signaler tout effet secondaire soupçonné d’être associé à l’emploi des produits de santé à Santé Canada en :
- en visitant la page web sur la Déclaration des effets indésirables (http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/medeff/report-declaration/index-fra.php) pour l’information relative à la déclaration en ligne, par la poste ou par télécopieur; ou
- en composant le numéro sans frais 1-866-234-2345
REMARQUE : Si vous avez besoin de renseignements concernant la prise en charge des effets secondaires, communiquez avec votre professionnel de la santé. Le Programme Canada Vigilance ne fournit pas de conseils médicaux.
Renseignement Supplémentaires
Pour toute question ou problème que vous pourries avoir au sujet de
votre état de santé personnelle, consultez votre médecin ou votre
pharmacien.
Si vous voulez de plus amples renseignements à propos de la
lidocaïne injectable, BP :
- Consultez votre professionnel de la santé.
- Vous trouverez la monographie complète du produit rédigée pour les professionnels de la santé qui comprend ces Renseignements pour les patients sur les médicaments en visitant le site web de Santé Canada (http://hc-sc.gc.ca/index-fra.php); le site Web du fabricant (http://www.auropharma.ca) ou en appelant au 1-855- 648-6681.
Ce dépliant a été rédigé par
Auro Pharma Inc.
3700, avenue Steeles ouest, Suite # 402
Woodbridge, Ontario, L4L 8K8,
Canada.
Date de préparation : le 15 mars 2017
Produits pharmaceutiques connexes
Nom du produit | DIN | Entreprise | Ingrédient(s) actif(s) & concentration |
---|---|---|---|
AURO-CEPHALEXIN | 02497743 | AURO PHARMA INC | Céphalexine (Monohydrate de céphalexine) 125 MG / 5 ML |
AURO-CEPHALEXIN | 02497751 | AURO PHARMA INC | Céphalexine (Monohydrate de céphalexine) 250 MG / 5 ML |