Sommaire des motifs de décision portant sur Orfadin

Décisions d'examen

Le sommaire des motifs de décision explique les raisons pour lesquelles un produit a reçu une autorisation de vente au Canada. Le document comprend les considérations portant sur la réglementation, l’innocuité, l’efficacité et la qualité (sur le plan de la chimie et de la fabrication).


Type de produit:

Médicament
  • Ce document est une traduction française du document anglais approuvé.

Les sommaires des motifs de décision (SMD) présentent des renseignements sur l'autorisation initiale d'un produit. Le SMD portant sur Orfadin est accessible ci-dessous.

Activité récente relative à Orfadin

Les SMD relatifs aux médicaments autorisés après le 1er septembre 2012 seront mis à jour afin d'inclure des renseignements sous forme de tableau des activités postautorisation (TAPA). Le TAPA comprendra de brefs résumés d'activités telles que la présentation de demandes de nouvelles utilisations, ainsi que les décisions de Santé Canada (positives ou négatives). Les TAPA seront mis à jour régulièrement en ce qui a trait aux activités postautorisation tout au long du cycle de vie du produit.

Tableau des activités postautorisation (TAPA) portant sur Orfadin

Mise à jour :

2019-04-24

Le tableau suivant décrit les activités postautorisation menées à l'égard d'Orfadin, un produit dont l'ingrédient médicinal est nitisinone. Pour en savoir plus sur le type de renseignements présentés dans les TAPA, veuillez consulter la Foire aux questions : Phase II du projet de sommaires des motifs de décision (SMD) et à la liste des abréviations qui se trouvent dans les TAPA.

Pour de plus amples renseignements sur le processus de présentation de drogues, consultez le document intitulé Gestion des présentations de drogues.

Identifications numériques de drogues (DINs):

  • DIN 02459698 - nitisinone gélule de 2 mg, voie orale
  • DIN 02459701 - nitisinone gélule de 5 mg, voie orale
  • DIN 02459728 - nitisinone gélule de 10 mg, voie orale
  • DIN 02459736 - nitisinone gélule de 20 mg, voie orale
  • DIN 02469693 - nitisinone suspension, 4 mg/mL, voie orale

Tableau des activités postautorisation (TAPA)

Type et numéro d'activité ou de présentationDate de présentationDécision et dateSommaire des activités
Avis de mise en marché d'un produit pharmaceutique (DIN 02469693)Sans objetDate de la première vente :
2018-07-10
Le fabricant a informé Santé Canada de la date de la première vente conformément à la disposition C.01.014.3 du Règlement sur les aliments et drogues.
PM Nº 2157842018-04-26Délivrance d'une LNO
2018-10-11
Présentation déposée en tant que Niveau II (120 jours) - Préavis de modification afin de mettre à jour l'MP en ajoutant de nouveaux renseignements sur l'innocuité. A cause du PM, des modifications ont été effectuées aux sections suivantes de l'MP : Mises en gardes et précautions, Interactions médicamenteuses, et Posologie et administration. Des modifications correspondantes ont été effectuées à la partie III de l'MP intitulée Renseignements pour le consommateur. La présentation a été examinée et est considérée acceptable. Une LNO a été délivrée.
SPDN Nº 2074812017-07-13Délivrance d'un AC
2018-03-27
Présentation déposée en tant que Niveau I - Supplément pour obtenir l'approbation pour un nouveau régime posologique pour Orfadin (nitisinone) pour une administration une fois par jour (sauf chez les patients ayant un poids corporel < 20 kg). Il n'y a eu aucun changement important au profil global avantages-risques-incertitudes d'Orfadin lorsqu'il est administré une fois par jour. Les données ont été examinées et sont considérées acceptable. Un AC a été délivré.
SPDN Nº 2045572017-04-07Délivrance d'un AC
2017-11-14
Présentation déposée en tant que Niveau I - Supplément pour obtenir l'approbation pour la suspension orale d'Orfadin (4 mg/ml de nitisinone). Les données ont été examinées et sont considérées acceptable. Un AC a été délivré. Un nouveau DIN (02469693) a été créé pour la nouvelle forme posologique.
Avis de mise en marché d'un produit pharmaceutique (DINs 02459698, 02459701, 02459728, 02459736)Sans objetDate de la première vente :
2017-02-17
Le fabricant a informé Santé Canada de la date de la première vente conformément à la disposition C.01.014.3 du Règlement sur les aliments et drogues.
PDN Nº 1932262016-03-30Délivrance d'un AC
2016-12-13
Délivrance d'un Avis de conformité relatif à une Présentation de drogue nouvelle.
Sommaire des motifs de décision (SMD) portant sur Orfadin

SMD émis le : 2017-02-17

L'information suivante concerne la présentation de drogue nouvelle pour Orfadin.

Nitisinone
2 mg, 5 mg, 10 mg et 20 mg gélules, voie orale

Identification(s) numérique(s) de drogue(s):

  • DIN 02459698 - gélule de 2 mg
  • DIN 02459701 - gélule de 5 mg
  • DIN 02459728 - gélule de 10 mg
  • DIN 02459736 - gélule de 20 mg

Swedish Orphan Biovitrum AB (publ)

Présentation de drogue nouvelle, numéro de contrôle : 193226

Le December 13, 2016, Santé Canada a émis à l'intention de Swedish Orphan Biovitrum AB (publ) un avis de conformité du produit pharmaceutique, Orfadin. L'autorisation de mise sur le marché appuie sur l'information sur la qualité (chimie et fabrication), ainsi que les études non cliniques (pharmacologie et toxicologie) et cliniques présentées (pharmacologie, innocuité et efficacité). Après avoir examiné les données reçues, Santé Canada estime que Orfadin a un profil avantages/risques favorable pour le traitement des patients atteints de tyrosinémie héréditaire de type 1 (TH-1), en association avec une restriction alimentaire en tyrosine et en phénylalanine.

1 Sur quoi l'autorisation porte-t-elle?

Orfadin (nitisinone), un inhibiteur réversible de la 4-hydroxyphénylpyruvate dioxygénase, a été autorisé pour le traitement des patients atteints de tyrosinémie héréditaire de type 1 (TH-1), en association avec une restriction alimentaire en tyrosine et en phénylalanine.

Le traitement par nitisinone devrait être instauré et supervisé par un médecin qualifié dans le traitement de la TH-1.

Aucun sujet de 65 ans ou plus n'a participé aux études cliniques sur la nitisinone.

Les études cliniques sur la nitisinone ont porté sur des patients atteints de TH-1 dont l'âge variait entre 0 an (nouveau-nés) à 21 ans.

Orfadin est contre-indiqué chez les patients qui présentent une hypersensibilité à ce médicament, à l'un des ingrédients de sa formulation ou à l'un des composants de son contenant. Les femmes qui reçoivent Orfadin ne devraient pas allaiter. L'utilisation d'Orfadin a été autorisée selon les conditions mentionnées dans la monographie de produit, en tenant compte des risques potentiels associés à son administration.

Orfadin (2 mg, 5 mg, 10 mg et 20 mg de nitisinone) est offert sous forme de gélule. En plus de l'ingrédient médicinal, la gélule contient de l'hydroxyde d'ammonium, de la gélatine, de l'oxyde de fer noir, de l'amidon prégélatinisé (maïs), du propylèneglycol, de la laque en écailles et du dioxyde de titane.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les sections Motifs d'ordre clinique, non clinique et qualitatif (caractéristiques chimiques et fabrication).

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, consulter également la monographie de produit Orfadin approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

2 Pourquoi Orfadin a-t-il été autorisé?

Après avoir examiné les données reçues, Santé Canada estime que Orfadin a un profil avantages/risques favorable pour le traitement des patients atteints de tyrosinémie héréditaire de type 1 (TH-1), en association avec une restriction alimentaire en tyrosine et en phénylalanine.

La tyrosinémie héréditaire de type 1 (TH-1) est une anomalie génétique touchant la fumarylacétoacétase, enzyme responsable de la dernière étape de la voie de dégradation de la tyrosine. Cette anomalie de l'enzyme entraîne une accumulation des métabolites intermédiaires de la voie de dégradation, notamment de maléylacétoacetate et de fumarylacétoacétate. Ces métabolites sont instables et sont rapidement convertis en succinylacétone et en succinylacétoacétate, qui sont toxiques notamment pour le foie et les reins. En outre, la succinylacétone inhibe la voie de la synthèse des porphyrines, provoquant ainsi l'accumulation de 5-aminolévulinate, un composé neurotoxique.

En l'absence de traitement, les patients atteints de TH-1 ont une durée de vie considérablement réduite. Ils sont exposés à un risque élevé de décès des suites d'une insuffisance hépatique aiguë avant d'atteindre l'âge de deux ans, ou, dans le cas de la forme chronique de la maladie, moins fréquente, de décès des suites d'une insuffisance hépatique ou d'un carcinome hépatocellulaire d'ici l'âge de 20 ans. À l'échelle mondiale, la TH-1 est une affection rare, son incidence atteignant environ 1 cas pour 100 000 naissances vivantes. L'incidence peut être plus élevée dans certaines régions, comme une région au Canada où le taux de portage est d'environ 1 pour 20 habitants et l'incidence est estimée à 1 naissance vivante sur 1 846.

Les données probantes appuyant l'efficacité et l'innocuité d'Orfadin (nitisinone) étaient fondées sur les données probantes de l'étude sur le NTBC, étayées par le rapport récemment publié de l'étude québécoise sur le NTBC et par les données d'innocuité post-commercialisation.

L'étude sur le NTBC était une étude de phase II/III ouverte, multinationale et non contrôlée portant sur 291 patients atteints de TH-1 dans 30 pays, dont le Canada. Les paramètres d'efficacité primaires étaient la survie globale, la survie sans transplantation du foie, le décès consécutif à une insuffisance hépatique, la transplantation consécutive à une insuffisance hépatique et le carcinome hépatocellulaire. Les crises porphyriques neurologiques et la normalisation des anomalies biochimiques ont également été examinées. La principale analyse de l'étude portait sur 207 patients (de la naissance à 21,7 ans) qui étaient traités pendant une durée médiane de 22,2 mois. Les données combinées d'une analyse complémentaire, qui portait sur 250 patients, ont révélé que 291 patients ont participé à l'étude entre le début de l'analyse principale et la conclusion de l'analyse complémentaire, 166 patients étant répartis dans les deux analyses. Étant donné qu'aucun groupe témoin placebo ou recevant un régime alimentaire uniquement n'a été inclus dans l'étude, pour des raisons d'éthique, les résultats ont été comparés avec le groupe témoin historique d'une enquête publiée portant sur 108 patients atteints de TH-1 et traités uniquement par un régime alimentaire restreint en tyrosine et en phénylalanine.

L'analyse de la survie a montré que, par le passé, parmi les patients atteints de TH-1, dont le diagnostic a été posé avant l'âge de 2 mois, et traités par un régime alimentaire restreint seulement, 44 % étaient décédés au bout de 6 mois. En revanche, les patients ayant reçu un diagnostic avant l'âge de 2 mois et traités par la nitisinone dans le cadre de l'étude sur le NTBC présentaient un taux de survie après deux ans de 88 %. Comparativement aux données historiques relatives aux patients traités par un régime alimentaire uniquement, outre l'amélioration de la survie après un an et deux ans, les patients traités par la nitisinone ont présenté une diminution du taux d'insuffisance hépatique (y compris des décès consécutifs à une insuffisance hépatique ou à une hémorragie majeure), du besoin d'une transplantation en raison d'une insuffisance hépatique et de risque de carcinome hépatocellulaire, ainsi qu'une diminution des crises porphyriques neurologiques. Le traitement par la nitisinone a donné lieu à une normalisation rapide des anomalies biochimiques associées à la TH-1.

L'étude québécoise sur le NTBC portait sur 78 patients atteints de TH-1, dont 50 ont été traités prospectivement par la nitisinone, tandis que les 28 autres patients qui n'ont pas été traités par la nitisinone ont servi de groupe témoin historique. Des complications aiguës de la TH-1 ont été observées avec une fréquence élevée dans le groupe témoin historique, y compris des décès avant de recevoir une transplantation hépatique. Ces décès n'ont pas été observés chez les patients traités par la nitisinone et il n'y a eu aucune hospitalisation causée par des complications de la TH-1 chez les patients traités par la nitisinone pendant la période de l'étude.

Une analyse de l'innocuité combinée de l'étude sur le NTBC et de l'étude québécoise sur le NTBC, ainsi que la surveillance de rapports sur l'innocuité post-commercialisation n'ont pas relevé de problèmes d'innocuité graves ou nouveaux associés à l'utilisation de la nitisinone. L'apparition de cristaux de tyrosine dans la cornée et d'opacités cornéennes avec leurs symptômes connexes constitue un risque découlant de la hausse des concentrations plasmatiques de tyrosine qui sont typiquement associées au traitement par la nitisinone; toutefois, les symptômes disparaissent généralement avec une restriction en tyrosine plus stricte. En outre, des cas de thrombopénie et de neutropénie ont été observés occasionnellement, bien qu'ils aient été dépourvus de séquelles graves. Ces manifestations sont mentionnées dans la rubrique des mises en garde de la monographie de produit d'Orfadin.

Un plan de gestion des risques (PGR) pour Orfadin a été jugé acceptable par Santé Canada. Le PGR a pour objectifs de décrire les problèmes d'innocuité connus ou possibles, de présenter le plan de surveillance prévu et, le cas échéant, de décrire les mesures qui seront mises en place pour réduire les risques liés au produit. Les mesures de diminution des risques sont notamment la surveillance continue après la mise en marché, l'engagement envers une étude canadienne post-approbation sur l'innocuité et l'étiquetage adéquat de tous les problèmes d'innocuité relevés, y compris le manque de données dans certaines sous-populations, le risque potentiel en cas d'utilisation chez les femmes enceintes ou qui allaitent, ainsi que le risque potentiel pour le foetus et la mère en cas d'arrêt de la nitisinone durant la grossesse.

Après évaluation des marques nominatives à présentation et à consonance semblables, le nom proposé d'Orfadin a été jugé acceptable.

De façon générale, les avantages thérapeutiques constatés dans l'étude pivot sont positifs et les avantages du traitement par Orfadin semblent dépasser les risques. D'après les données non cliniques et les études cliniques, Orfadin présente un profil d'innocuité acceptable. Les problèmes d'innocuité relevés peuvent être gérés à l'aide de l'étiquetage et d'une surveillance appropriée. La monographie de produit d'Orfadin comporte les mises en garde et les précautions appropriées concernant les problèmes d'innocuité relevés.

Cette présentation de drogue nouvelle répond aux exigences des articles C.08.002 et C.08.005.1; par conséquent, Santé Canada a émis l'avis de conformité prévu à l'article C.08.004 du Règlement sur les aliments et drogues. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les sections Motifs de décision d'ordre clinique, non clinique et qualitatif (caractéristiques chimiques et fabrication).

3 Quelles sont les étapes qui ont mené à l'autorisation de Orfadin?

Au moment du dépôt de la présentation, Orfadin était le seul produit à base de nitisinone disponible à l'échelle mondiale. Orfadin est offert dans le cadre du Programme d'accès spécial (PAS) de Santé Canada destiné aux patients atteints de TH-1 depuis 1994.

La présentation de drogue nouvelle (PDN) d'Orfadin a été examinée en vertu de la Politique sur l'évaluation prioritaire. On a jugé que la PDN était conforme aux critères pour une évaluation prioritaire parce que les renseignements fournis par le promoteur contiennent des preuves convaincantes de l'efficacité de la nitisinone pour le traitement d'une maladie grave et potentiellement mortelle pour laquelle il n'existe au Canada aucun traitement autorisé.

Étapes importantes de la présentation: Orfadin

Étape importante de la présentationDate
Réunion préalable à la présentation :2015-06-01
Demande de traitement prioritaire
Déposée :2015-12-16
Approuvée par la Directrice Bureau du métabolisme, de l'oncologie et des sciences de la reproduction :2016-01-15
Dépôt de la présentation :2016-03-30
Examen préliminaire
Avis d'insuffisance émis lors de l'examen préliminaire :2016-04-29
Réponse déposée :2016-06-10
Lettre d'acceptation à l'issue de l'examen préliminaire :2016-07-08
Examen
Évaluation biopharmaceutique terminée :2016-08-30
Évaluation de la qualité terminée :2016-11-30
Évaluation clinique terminée :2016-12-13
Examen de l'étiquetage terminé :2016-12-09
Délivrance de l'Avis de conformité par la Directrice Générale, Direction des produits thérapeutiques :2016-12-13

La décision réglementaire canadienne portant sur l'examen clinique et non clinique d'Orfadin est fondée sur une évaluation critique du dossier de données canadiennes. Les examens effectués à l'étranger par l'Agence européenne des médicaments (EMA), par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, et par la Therapeutic Goods Administration of Australia (TGA) ont servi de références supplémentaires.

La décision réglementaire canadienne portant sur la composante non clinique de la présentation de drogue est fondée sur une évaluation critique des examens non cliniques d'Orfadin effectués par la TGA, l'EMA et la FDA, ainsi que sur l'évaluation d'une étude de cancérogénicité récemment achevée chez les souris traitées par la nitisinone.

Pour de plus amples renseignements sur le processus de présentation de drogue, consulter la Ligne directrice de l'industrie : gestion des présentations de drogues.

4 Quelles mesures de suivi le promoteur prendra-t-il?

Les exigences en matière d'activités post-commercialisation sont décrites dans la Loi sur les aliments et drogues et le Règlement connexe.

Dans le cadre d'activités post-commercialisation, Swedish Orphan Biovitrum AB (publ) a accepté de surveiller l'innocuité à long terme d'Orfadin pour le traitement de la tyrosinémie héréditaire de type 1 et de mener une étude canadienne post-approbation sur l'innocuité.

6 Quels sont les autres renseignements disponibles à propos des médicaments?

Pour obtenir des renseignements à jour sur les produits pharmaceutiques, veuillez suivre les liens suivants :

7 Quelle est la justification scientifique sur laquelle s'est fondé Santé Canada?
7.1 Motifs cliniques de la décision

Pharmacologie clinique

La nitisinone est un inhibiteur compétitif de la 4-hydroxyphényl-pyruvate dioxygénase, enzyme qui intervient en amont de la fumarylacétoacétate hydrolase (FAH) dans la voie catabolique de la tyrosine. En inhibant le catabolisme normal de la tyrosine chez les patients atteints de tyrosinémie héréditaire de type 1 (TH-1), la nitisinone empêche l'accumulation de deux intermédiaires cataboliques, le maléylacétoacétate et le fumarylacétoacétate. Chez les patients atteints de TH-1, ces intermédiaires cataboliques sont convertis en des métabolites toxiques, la succinylacétone et le succinylacétoacétate, qui sont responsables des effets toxiques observés sur le foie et les reins. En outre, la succinylacétone inhibe la voie de la synthèse des porphyrines, provoquant ainsi l'accumulation de 5-aminolévulinate (5-ALA), un composé neurotoxique.

La pharmacologie clinique comprend des rapports d'études pharmacodynamiques et pharmacocinétiques chez l'humain.

On n'a pas effectué d'études formelles portant sur les interactions médicamenteuses avec la nitisinone. Les études in vitro ont permis d'établir que la nitisinone n'inhibe pas l'activité enzymatique du cytochrome P450 (CYP), CYP3A4, CYP1A2 ou CYP2C19, mais qu'elle est un substrat de CYP3A4 et qu'elle inhibe l'activité des enzymes du CYP2C9, CYP2D6 et CYP2E1. Il peut être nécessaire de procéder à un ajustement posologique lorsque la nitisinone est administrée en concomitance avec des médicaments qui sont des inhibiteurs ou des inducteurs des enzymes CYP3A4, CYP2C9, CYP2D6 and CYP2E1.

On ignore si l'insuffisance rénale ou hépatique, l'origine ethnique et les polymorphismes génétiques exercent une influence sur la pharmacocinétique de Orfadin.

Les gélules de nitisinone de 2 mg, 5 mg et de 10 mg ont été utilisées dans l'étude clinique de phase III qui démontre l'innocuité et l'efficacité d'Orfadin. La gélule de 20 mg a été élaborée à une étape ultérieure et a été soumise à des tests de biodisponibilité comparative en regard de la concentration de la gélule de 10 mg, dans le cadre de l'étude no Sobi.NTBC-004. On est parvenu à démontrer la biodisponibilité comparative entre les concentrations de 20 mg et de 10 mg des gélules d'Orfadin. Chaque concentration administrée correspondait à une dose de 20 mg.

Cette présentation de drogue satisfait aux exigences de la Loi sur les aliments et drogues et de son Règlement, pour ce qui est de données de biodisponibilité comparative.

Conformément aux pratiques cliniques actuelles et aux instructions posologiques d'Orfadin durant les études portant sur des patients atteints de TH-1, il est recommandé de maintenir le traitement de routine par la nitisinone, s'il est instauré par l'alimentation. Pour les enfants, les gélules peuvent être ouvertes et le contenu peut être mélangé à une petite quantité d'eau ou de préparation alimentaire immédiatement avant l'ingestion.

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, consulter la monographie de produit Orfadin approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

Efficacité clinique

L'efficacité et l'innocuité cliniques d'Orfadin (nitisinone) pour le traitement de la TH-1 ont été démontrées d'après les données probantes provenant de l'étude internationale sur le NTBC et ont été étayées par les résultats récemment publiés de l'étude québécoise sur le NTBC.

L'étude sur le NTBC était une étude de phase II/III ouverte, multinationale et non contrôlée menée entre 1991 et 2000 dans 30 pays, dont le Canada. Les résultats de l'étude ont été analysés et présentés sous la forme d'une analyse principale qui portait sur 207 patients, sur une période de 6 ans, ainsi que sous la forme d'une analyse complémentaire qui portait sur 250 patients, sur une période de 7 ans, avec une dose initiale quotidienne de 1 mg/kg de poids corporel. En raison d'un chevauchement considérable, 166 patients ont été pris en compte dans les deux analyses. Au total, environ 291 patients ont été inscrits entre le début de l'analyse principale et la fin de l'analyse complémentaire. Dans l'analyse principale de l'étude sur le NTBC, la durée médiane de traitement par la nitisinone était de 22,2 mois; la dose initiale de nitisinone, qui était de 0,6 à 1 mg/kg/jour, a été portée à 2 mg/kg/jour chez certains patients, selon le poids et les marqueurs biochimiques et enzymatiques.

Les résultats de l'étude sur le NTBC ont été comparés à un témoin historique constitué des résultats cliniques d'une enquête internationale publiée à laquelle ont participé 108 patients atteints de TH-1 dont le traitement a consisté en un régime restreint en tyrosine et en phénylalanine.

Les paramètres d'efficacité primaires étaient la survie globale, la survie sans transplantation du foie, le décès consécutif à une insuffisance hépatique, la transplantation consécutive à une insuffisance hépatique et le carcinome hépatocellulaire.

Dans l'analyse principale, les taux de survie à 1 an et à 2 ans étaient de 88 %, de 95 % et de 97 % pour les patients chez qui un traitement par la nitisinone avait commencé avant l'âge de 2 mois, entre 2 et 6 mois, et après 6 mois, respectivement, comparativement à 38 % et 29 %, 74 % et 96 % chez les patients traités par un régime alimentaire restreint seulement, dont les symptômes sont apparus avant deux mois, entre 2 et 6 mois, et après l'âge de 6 mois, respectivement. Le traitement par la nitisinone a aussi produit une amélioration et une normalisation rapides des concentrations plasmatiques et urinaires de succinylacétone, des concentrations urinaires de l'acide 5-aminolévulinique (5-ALA), des concentrations érythrocytaires de porphobilinogène-synthétase, ainsi que des concentrations sériques d'alpha-foetoprotéine.

Dans le groupe témoin historique, 6 patients sur 108 (6,4 %) ont reçu une transplantation hépatique en raison d'une insuffisance hépatique, comparativement à 7 patients sur 207 (3,4 %) chez les sujets de l'analyse principale de l'étude sur le NTBC. Dans la cohorte historique, la survenue d'un carcinome hépatocellulaire (CHC) était de 18 % chez les patients de plus de 2 ans, alors que dans l'étude sur le NTBC les patients traités par la nitisinone avant l'âge de 2 ans avaient une probabilité cumulative de CHC de 1 % sur les 4 années de suivi.

Les résultats de l'étude sur le NTBC ont été confirmés par l'étude québécoise sur le NTBC, la deuxième étude prospective en importance dans le traitement de la TH-1. L'étude portait sur 78 patients atteints de TH-1, dont 50 ont été traités prospectivement par la nitisinone entre 1994 et 2004, et les 28 patients restants, qui avaient reçu un diagnostic de TH-1 entre 1984 et 1994, n'ont pas été traités par la nitisinone et ont servi de groupe témoin historique. Des complications aiguës de la TH-1 ont été observées avec une fréquence élevée dans le groupe témoin historique, selon une évaluation rétrospective des dossiers médicaux.

Selon les résultats publiés de l'étude québécoise sur le NTBC, les patients non traités ont été hospitalisés pendant 56 mois sur 784, la moitié du temps en raison de crises porphyriques neurologiques, comparativement à aucune hospitalisation due aux complications de la TH-1 chez les patients traités par la nitisinone au cours de la période d'étude (la durée moyenne de l'exposition à la nitisinone était de 9,5 années). Dans le groupe témoin historique, 8 patients sur 28 (29 %) sont décédés avant de recevoir une transplantation hépatique, à un âge moyen de 16 mois, et 20 patients (71 %) ont reçu une transplantation hépatique, consécutive à une cirrhose ou à un cancer (13 patients), à une insuffisance hépatique aiguë (2) ou à des crises neurologiques (5).

Aucun décès n'est survenu avant la transplantation chez les patients traités par la nitisinone dans le cadre de l'étude québécoise sur le NTBC et les transplantations hépatiques ont été effectuées uniquement chez les sujets chez qui le traitement par la nitisinone avait été mis en route après l'âge de 30 jours (7 patients sur 26, soit 27 %). Tous ces patients présentaient des signes d'anomalies hépatiques importantes avant l'instauration du traitement par la nitisinone. Dans l'étude, les anomalies biochimiques se sont rapidement normalisées avec le traitement par la nitisinone, y compris les concentrations plasmatiques et urinaires de succinylacétone, ainsi que les concentrations plasmatiques de 5-ALA et de α-foetoprotéine.

Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit Orfadin approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

Remarque : Les données de bioéquivalence ne sont pas toujours incluses dans la monographie de produit canadienne.

Les études présentées étayent l'utilisation d'Orfadin pour le traitement des patients adultes et pédiatriques ayant reçu un diagnostic confirmé de TH-1, en association avec une restriction alimentaire de tyrosine et de phénylalanine. L'indication recommandée est la même que celle déposée avec la présentation. Le texte traitant de l'emploi du médicament chez les personnes âgées et les enfants a été examiné.

Innocuité clinique

Aucun problème d'innocuité grave n'a été relevé en rapport avec la nitisinone chez les patients atteints de TH-1 d'après l'analyse combinée de l'étude sur le NTBC et de l'étude québécoise sur le NTBC (voir la section Efficacité clinique) ainsi que les rapports d'innocuité post-commercialisation. L'apparition de cristaux de tyrosine dans la cornée et d'opacités cornéennes, s'accompagnant de douleurs oculaires et de photophobie, est associée aux augmentations des concentrations plasmatiques de tyrosine qui surviennent lors du traitement par la nitisinone; toutefois, ces symptômes disparaissent généralement avec une restriction alimentaire stricte en tyrosine. En outre, des cas de thrombopénie et de neutropénie ont été notés occasionnellement, bien qu'aucune séquelle grave comme les saignements ou les infections n'y ait été associée. Ces manifestations sont mentionnées dans la rubrique des mises en garde de la monographie de produit de Orfadin, et assorties d'instructions relatives à une surveillance ophtalmologique adéquate.

Avec l'allongement de la survie des enfants atteints de TH-1 observé depuis l'apparition du traitement par la nitisinone, quelques rapports publiés ont fait état d'une hausse du risque d'atteinte des fonctions cognitives chez les patients atteints de TH-1 ayant été traités par la nitisinone combinée à un régime alimentaire restrictif. On ignore si les retards notés dans le développement neurocognitif sont liés à l'exposition à la nitisinone, à la hausse des concentrations plasmatiques de tyrosine, à la baisse des concentrations de phénylalanine, aux effets de l'atteinte hépatique aiguë dans la petite enfance, ou s'ils constituent un effet inhérent de la TH-1.

Malgré le fait que la plus grande partie des données des essais cliniques provenaient de patients pédiatriques, l'étude internationale sur le NTBC portait sur des patients dont certains avaient jusqu'à 21,7 ans. L'emploi de nitisinone pour traiter des adultes atteints de TH-1 est pertinent, selon les indications, avec un réglage de la posologie selon le poids et une surveillance standard des paramètres biochimiques et cliniques.

On ne dispose d'aucune donnée concernant l'administration de nitisinone à des personnes âgées, comme il en est fait mention dans la monographie de produit d'Orfadin.

On a rapporté des cas de femmes atteintes de TH-1 et traitées par la nitisinone sont devenues enceintes et ont continué à prendre la nitisinone pendant toute la durée de la grossesse; toutefois, on ne dispose pas de données adéquates qui permettent d'évaluer l'innocuité de la nitisinone chez les femmes enceintes. Des effets toxiques sur la reproduction ont été observés chez des espèces animales à des concentrations de nitisinone comparables à celles auxquelles sont exposés les humains; en revanche, les risques pour le foetus d'une TH-1 non traitée chez la mère sont jugés substantiels. On peut lire dans la monographie de produit d'Orfadin que le médicament ne devrait être utilisé pendant la grossesse que si les bienfaits escomptés de la poursuite du traitement l'emportent sur les risques.

On ignore si la nitisinone est excrétée dans le lait maternel chez l'humain. Des études effectuées chez le rat semblent indiquer que la nitisinone est présente dans le lait des rates et provoque une toxicité oculaire et une diminution du poids corporel chez les petits qu'elles allaitent. Par conséquent, étant donné le risque d'effets indésirables chez les nourrissons, la monographie de produit d'Orfadin comporte une contre-indication recommandant aux femmes atteintes de TH-1 de ne pas allaiter si elles prennent de la nitisinone.

Globalement, le profil d'innocuité d'Orfadin est considéré comme étant acceptable pour le traitement des patients atteints de TH-1. La monographie de produit approuvée d'Orfadin comporte les mises en garde et les précautions appropriées concernant les problèmes d'innocuité relevés.

Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit Orfadin approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

7.2 Motifs non cliniques de la décision

L'examen des données non cliniques par les autorités réglementaires étrangères a été approuvé par Santé Canada. La TGA a recommandé qu'Orfadin puisse être autorisé selon une perspective non clinique, malgré un certain nombre de lacunes dans le programme de développement, ce qui était en accord avec les recommandations de l'AEM et de la FDA. Santé Canada a aussi examiné une étude de cancérogénicité d'une durée de 26 semaines chez les souris traitées par la nitisinone qui n'a pas réussi à montrer des signes d'effets néoplasiques.

Les études de pharmacodynamie primaires ont mis en évidence des effets inhibiteurs de la nitisinone sur l'activité de la 4-hydroxyphénylpyruvate dioxygénase in vitro dans des préparations de foie de rat, et in vivo chez la souris et le rat, après administration orale.

À la suite d'une administration orale répétée, les effets toxiques liés à la nitisinone sur les organes cibles chez la souris, le rat, le lapin, le chien et le singe étaient les opacités cornéennes et la kératite (rat et chien), une légère hypertrophie centrilobulaire du foie (souris et rat), une hypertrophie et une atteinte de la fonction des reins (souris), une augmentation de la démyélinisation du nerf sciatique (souris, à forte dose) et des signes cliniques de neurotoxicité et d'irritation gastro-intestinale chez le chien.

La nitisinone était dépourvue d'effets mutagènes dans les cellules bactériennes, mais était mutagène dans les cellules de mammifère in vitro (test de mutation directe des lymphomes chez la souris) et a donné des résultats légèrement positifs lors du test du micronoyau chez la souris in vivo. Un essai in vivo sur la synthèse d'acide désoxyribonucléique (ADN) dans des hépatocytes de souris, réalisé à la demande de l'AEM, n'a mis en évidence aucun signe d'altération de l'ADN in vivo. Les données montrant un risque de génotoxicité associé à la nitisinone sont donc considérées comme étant limitées.

La nitisinone n'a pas fait l'objet d'études de cancérogénicité à long terme ni d'études de toxicité chronique adéquates chez des animaux autres que les rongeurs, ce qui constitue une lacune pour un produit qui est destiné à l'administration au long cours chez l'humain.

Dans une étude menée sur des rats, l'administration de doses toxiques pour la mère de 50 mg/kg/jour (équivalant à 4 fois la dose clinique maximum, selon la surface corporelle) a entraîné une augmentation du nombre de mortinaissances ainsi qu'une diminution du nombre de naissances vivantes, du poids à la naissance et de la survie après la naissance, ainsi qu'une augmentation des anomalies du squelette.

Chez la souris et le lapin, on a observé des effets embryotoxiques (diminution du poids foetal, mortalités intra-utérines précoces et pertes post-implantation) ainsi que des anomalies foetales (anomalies du squelette chez les deux espèces; hernies ombilicales et anomalies pulmonaires chez le lapin) à des doses orales de nitisinone à partir de 5 mg/kg/jour (inférieures à la dose clinique maximale, selon la surface corporelle) lorsque le produit était administré pendant la période d'organogenèse.

Chez la souris, l'administration par voie orale aux mères de doses à partir de 5 mg/kg/jour (inférieures à la dose clinique maximum, selon la surface corporelle) pendant la période d'organogenèse et jusqu'au sevrage a été associée à une diminution de la survie et du gain de poids et à des retards du développement chez les petits. Chez le rat, l'exposition de petits jamais exposés au traitement à la nitisinone par l'intermédiaire du lait des mères ayant reçu 100 mg/kg/jour de nitisinone par voie orale (9 fois la dose clinique maximum, selon la surface corporelle) a été associée à une diminution du poids corporel et à l'apparition d'opacités cornéennes chez les petits.

À la lumière des résultats des études non cliniques de toxicité sur la reproduction, l'administration de nitisinone aux femmes qui allaitent devrait être évitée, et l'allaitement est contre-indiqué chez les femmes qui prennent de la nitisinone. L'innocuité de la nitisinone pendant la grossesse est incertaine; toutefois, les risques que représente pour le foetus une mère atteinte de TH-1 et non traitée sont considérables.

Globalement, le programme de développement préclinique de la nitisinone présentait un certain nombre de lacunes. Exception faite des tests de génotoxicité et de toxicité pour la reproduction, les études n'étaient pas conformes aux bonnes pratiques de laboratoire. Toutefois, considérant le caractère grave et potentiellement mortel de la TH-1, l'absence de traitement approuvé, les preuves d'efficacité clinique et la longue expérience d'utilisation clinique de la nitisinone à l'échelle mondiale, les limites de la base de données non clinique ne constituent pas un motif suffisant pour empêcher l'octroi d'une autorisation de mise en marché. La monographie de produit d'Orfadin comporte les mises en garde et les précautions appropriées concernant les problèmes d'innocuité relevés.

Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit Orfadin approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

7.3 Motifs d'ordre qualitatif

L'information soumise sur les caractéristiques chimiques et la fabrication d'Orfadin montre que la substance médicamenteuse et le produit pharmaceutique peuvent être fabriqués de façon à répondre systématiquement aux spécifications approuvées. Des études appropriées sur l'élaboration et la validation ont été menées, et des contrôles adéquats sont en place pour la commercialisation. Les modifications apportées au procédé de fabrication et à la formulation tout au long de l'élaboration du produit pharmaceutique sont jugées acceptables. D'après les données de stabilité présentées, la durée de conservation proposée de 18 mois, pour les gélules de 2 mg, 5 mg et de 10 mg, et de 24 mois pour la gélule de 20 mg, est jugée acceptable à une température comprise entre +2 °C et +8 °C. Pour toutes les concentrations, pendant la durée de conservation, le patient peut entreposer le produit à une température ne dépassant pas 25 °C pendant deux mois, période après laquelle le produit devra être jeté.

On estime que les limites proposées concernant les impuretés liées au médicament ont été raisonnablement qualifiées, c'est-à-dire qu'elles se situent dans les limites établies par l'International Council for Harmonisation et/ou qu'elles sont qualifiées à partir d'études toxicologiques.

Toutes les installations participant à la production sont conformes aux bonnes pratiques de fabrication.

Tous les ingrédients non médicinaux (décrits ci-dessus) présents dans le produit pharmaceutique sont autorisés en vertu du Règlement sur les aliments et drogues pour un usage dans les médicaments.

L'excipient (gélatine) présent dans l'enveloppe de la gélule est d'origine animale. Une lettre d'attestation confirmant que cette matière ne vient pas de pays touchés par l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) ou l'encéphalopathie spongiforme transmissible (EST) a été fournie; la gélatine est donc considérée comme propre à l'usage humain.