Sommaire des motifs de décision portant sur Demylocan

Décisions d'examen

Le sommaire des motifs de décision explique les raisons pour lesquelles un produit a reçu une autorisation de vente au Canada. Le document comprend les considérations portant sur la réglementation, l’innocuité, l’efficacité et la qualité (sur le plan de la chimie et de la fabrication).


Type de produit:

Médicament
  • Ce document est une traduction française du document anglais approuvé.

Les sommaires des motifs de décision (SMD) présentent des renseignements sur l'autorisation initiale d'un produit. Le SMD portant sur Demylocan est accessible ci-dessous.

Activité récente relative à Demylocan

Les SMD relatifs aux médicaments autorisés après le 1er septembre 2012 seront mis à jour afin d'inclure des renseignements sous forme de tableau des activités postautorisation (TAPA). Le TAPA comprendra de brefs résumés d'activités telles que la présentation de demandes de nouvelles utilisations, ainsi que les décisions de Santé Canada (positives ou négatives). Les TAPA seront mis à jour régulièrement en ce qui a trait aux activités postautorisation tout au long du cycle de vie du produit.

Tableau des activités postautorisation (TAPA) portant sur Demylocan

Mise à jour : 2022-12-14

Le tableau suivant décrit les activités postautorisation menées à l’égard de Demylocan, un produit dont l’ingrédient médicinal est décitabine. Pour en savoir plus sur le type de renseignements présentés dans les TAPA, veuillez consulter la Foire aux questions : Phase II du projet de sommaires des motifs de décision (SMD) et à la Liste des abréviations qui se trouvent dans les Tableaux des activités postautorisation (TAPA).

Pour de plus amples renseignements sur le processus de présentation de drogues, consultez la Ligne Directrice : Gestion des présentations et des demandes de drogues.

Identification numérique de drogue (DIN) :

DIN 02484811 – décitabine, 50 mg/fiole, poudre, administration intraveineuse

Tableau des activités postautorisation (TAPA)

Type et numéro d'activité ou de présentation Date de présentation Décision et date Sommaire des activités
Avis de mise en marché d'un produit pharmaceutique (DIN 02484811) Sans objet Date de la première vente :
2021-03-24

Le fabricant a informé Santé Canada de la date de la première vente conformément à la disposition C.01.014.3 du Règlement sur les aliments et drogues.

SPDN Nº 228391 2019-06-04 Délivrance d'un AC
2019-12-30

Présentation déposée en tant que Niveau I - Supplément afin de changer le processus de fabrication et ajouter un fournisseur alternatif pour la substance médicamenteuse. Les données ont été examinées et sont considérées acceptables. Un AC a été délivré.

PDN Nº 207372 2017-12-28 Délivrance d'un AC
2019-01-21

Délivrance d’un AC relatif à une Présentation de drogue nouvelle.

Sommaire des motifs de décision (SMD) portant sur Demylocan

SMD émis le : 2019-06-25

L'information suivante concerne la Présentation de drogue nouvelle pour Demylocan.

Décitabine

Identification(s) numérique(s) de drogue(s):

  • DIN 02484811 - 50 mg/fiole, poudre, administration intraveineuse

Pendopharm, Division of Pharmascience Inc.

Présentation de drogue nouvelle, numéro de contrôle : 207372

 

Le 21 janvier, 2019, Santé Canada a émis à l'intention de Pendopharm, Division of Pharmascience Inc. un avis de conformité pour le produit pharmaceutique Demylocan.

L'autorisation de mise sur le marché s'appuie sur l'information sur la qualité (chimie et fabrication), ainsi que les études non cliniques (pharmacologie et toxicologie) et cliniques (pharmacologie, innocuité et efficacité) présentées. D'après l'évaluation des données reçues effectuée par Santé Canada, le profil avantages-nocivités-incertitudes de Demylocan est considéré comme étant favorable pour le traitement de patients adultes atteints de syndromes myélodysplasiques (SMD) antérieurement traités ou non, de novo ou secondaires, de n'importe quel sous-type de la maladie selon la classification franco-américano-britannique (anémie réfractaire, anémie réfractaire avec sidéroblastes en couronne, anémie réfractaire avec excès de blastes, anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation et leucémie myélomonocytaire chronique) et des groupes de risque intermédiaire-1, intermédiaire-2 ou élevé définis par le International Prognostic Scoring System (IPSS) [l'index pronostique international].

 

1 Sur quoi l'autorisation porte-t-elle?

 

Demylocan, un analogue de la pyrimidine, a été autorisé pour le traitement de patients adultes atteints de syndromes myélodysplasiques (SMD) antérieurement traités ou non, de novo ou secondaires, de n'importe quel sous-type de la maladie selon la classification franco-américano-britannique (anémie réfractaire, anémie réfractaire avec sidéroblastes en couronne, anémie réfractaire avec excès de blastes, anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation et leucémie myélomonocytaire chronique) et des groupes de risque intermédiaire-1, intermédiaire-2 ou élevé définis par le International Prognostic Scoring System (IPSS) [l'index pronostique international].

Demylocan est contre-indiqué chez :

  • les patients présentant une hypersensibilité à la décitabine ou à l'un des ingrédients de la préparation, y compris à tout ingrédient non médicinal, ou à l'un des composants de son contenant.
  • les femmes qui allaitent.

Demylocan a été autorisé selon les conditions d'utilisation décrites dans sa monographie de produit, en tenant compte des risques potentiels associés à l'administration du médicament.

Demylocan (50 mg/fiole décitabine) se présente sous forme de poudre. En plus de l'ingrédient médicinal, la poudre contient du dihydrogénophosphate de potassium et de l'hydroxyde de sodium.

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les sections Motifs de décision d'ordre clinique, non clinique et qualitatif (caractéristiques chimiques et fabrication).

Pour obtenir des renseignements supplémentaires, consulter également la monographie de produit de Demylocan approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

 

2 Pourquoi Demylocan a-t-il été autorisé?

 

Santé Canada estime que Demylocan a un profil avantages-nocivités-incertitudes favorable pour le traitement de patients adultes atteints de syndromes myélodysplasiques (SMD) antérieurement traités ou non, de novo ou secondaires, de n'importe quel sous-type de la maladie selon la classification franco-américano-britannique (anémie réfractaire, anémie réfractaire avec sidéroblastes en couronne, anémie réfractaire avec excès de blastes, anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation et leucémie myélomonocytaire chronique) et des groupes de risque intermédiaire-1, intermédiaire-2 ou élevé définis par le International Prognostic Scoring System (IPSS) [l'index pronostique international].

L'utilisation de Demylocan n'a pas été autorisée chez les enfants (âge <18 ans), en raison de l'absence de données sur l'innocuité et l'efficacité du produit dans cette population de patients.

La majorité des patients atteints d'un SMD est âgée de 65 ans et plus, ce qui concorde avec ce que l'on observe dans les populations des études cliniques évaluées. Cependant, même si les SMD sont rares chez les personnes de moins de 50 ans, on observait dans les essais pivots des patients aussi jeunes que 30 ans. Aucune différence quant à l'innocuité et l'efficacité du produit n'a été observée entre les patients âgés de ≥65 ans et les patients plus jeunes.

Les syndromes myélodysplastiques font partie d'un groupe hétérogène de troubles des cellules souches hématopoïétiques, et l'on estime que 4,8 personnes sur 100 000 en sont atteintes dans le monde. Ces syndromes se caractérisent par des cytopénies du sang périphérique et des dysplasies hématopoïétiques, avec ou sans augmentation de cellules blastiques. Une morbidité et une mortalité significatives sont observées chez environ 40 % des patients, en raison de l'évolution des cytopénies chroniques ou de la transformation d'un SMD en leucémie aiguë myéloïde (LAM).

Le IPSS, un système de normes d'évaluation reconnu, permet d'évaluer la gravité d'un SMD en fonction de la proportion de cellules blastiques leucémiques dans la moelle osseuse, ainsi que des anomalies cytogénétiques et des cytopénies. Les taux estimés de survie liés aux SMD non traités sont de 3,5 à 5,7 ans, pour les patients présentant un risque faible (scores IPSS faible [0] ou intermédiaire-1 [0,5 à 1,0]), et de quelques mois à un peu plus d'un an pour les patients à risque élevé (scores IPSS intermédiaire-2 [1,5 à 2,0] ou élevé [≥2,5]).

La prise en charge optimale d'un SMD doit faire l'objet d'une approche hautement individualisée, et doit prendre en considération des facteurs tels que l'âge, la gravité de la cytopénie, l'indice fonctionnel ainsi que le risque anticipé de progression de la maladie. Plusieurs options de traitement ont été autorisées au Canada, tels que les facteurs de croissance, les immunomodulateurs, les immunosuppresseurs, les produits sanguins de soutien, les greffes de cellules souches allogéniques, les agents hypométhylants et la chimiothérapie à forte dose. Pour la plupart des patients cependant, certains traitements ne sont pas réalisables et certains d'entre eux ne sont approuvés que pour des sous-populations précises de patients. En prenant en considération ces contraintes ainsi que le pronostic défavorable de la maladie, il reste que le besoin d'options de traitement efficaces des SMD est non comblé.

La présentation d'une drogue nouvelle (PDN) soumise pour Demylocan a été déposée en tant que présentation de drogue fondée sur les données de tierces parties (PFDT), pour laquelle les données probantes de l'innocuité et de l'efficacité du produit sont principalement basées sur les données scientifiques publiées et l'expérience du marché. L'examen de la PDN pour Demylocan a inclus une analyse exhaustive des examens réglementaires effectués par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et l'Agence européenne des médicaments (EMA).

Les études cliniques déposées pour les fins de l'examen ont été menées sur une période de 20 ans, et comprennent des différences inhérentes en raison de l'avancée des connaissances sur le SMD et de l'évolution des moyens technologiques. Par contre, toutes les études qui ont été classées comme étant des études fondamentales ont utilisé des normes reconnues internationalement. Deux études ont été considérées comme études pivots : l'étude D-0007 et l'essai Alternative Dosing for Outpatient Treatment (ADOPT). De plus amples renseignements sur ces deux études sont disponibles dans la section Efficacité clinique

L'étude D-0007 de phase III avait pour but de comparer l'efficacité d'un traitement comportant seulement des soins de soutien standard (nombre de patients [n] = 81), à celle d'un traitement conjoint comportant des soins de soutien standard accompagnés de Demylocan administré par voie intraveineuse (n = 89). Demylocan a été administré par voie intraveineuse à une dose de 15 mg/m2 sur une période de trois heures, toutes les huit heures, pendant trois jours consécutifs. Ce traitement a été défini comme le schéma posologique des patients hospitalisés, et a été répété toutes les six semaines. Le taux de réponse global pour les patients traités par Demylocan était de 17 %, ce qui comprend les 9 % de patients qui ont présenté une réponse complète. Aucune réponse n'a été observée chez les patients du groupe des soins de soutien standard seulement (valeur p [p] <0,001). Le temps médian avant l'apparition de la LAM ou le décès était de 12,1 mois chez les patients recevant le traitement associant Demylocan et les soins de soutien standard, comparativement à 7,8 mois chez les patients recevant les soins de soutien standard seulement (p = 0,16).

L'essai ADOPT a fourni des données probantes sur l'efficacité d'un schéma posologique de décitabine auprès de patients ambulatoires. Ce schéma posologique comprenait des cycles d'une durée de 4 semaines, au cours desquels les patients recevaient une dose de 20 mg/m2 de Demylocan par perfusion intraveineuse pendant une période d'une heure, les jours un à cinq de la première semaine du cycle. Selon le plus récent critère de l'International Working Group (IWG) [groupe de travail international] (2006), le taux de réponse global était de 32 %. Une réponse complète a été observée chez 15 des 99 patients. Les taux de réponse étaient similaires pour tous les sous-types de la classification FAB et des catégories de risque de l'IPSS, et correspondaient à ceux observés dans le cadre de l'étude D-0007.

Les résultats des deux études pivots confirment l'efficacité de Demylocan pour l'indication approuvée, lorsqu'il est administré selon les schémas posologiques recommandés.

L'examen de l'innocuité clinique de Demylocan a été mené à partir d'une base de données sur l'innocuité tirées de toutes les études fondamentales, et qui comprennent des données de patients atteints du SMD à qui l'on avait administré au moins une dose de décitabine dans le cadre des deux schémas posologiques. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés dans toutes les études étaient de nature hématologique, et indiquaient généralement un état de myélosuppression. Les effets toxiques hématologiques ont compliqué l'évaluation de l'innocuité de Demylocan, étant donné qu'ils sont associés à une myélosuppression et qu'ils sont une caractéristique du SMD. D'importantes stratégies d'atténuation des risques ont été mises en place, telles que la surveillance de la présence de cytopénies chez les patients ou de complications découlant de la myélosuppression, ainsi que l'évaluation des besoins de traitements à l'aide de facteurs de croissance ou d'agents antimicrobiens. Les événements indésirables non hématologiques les plus fréquemment observés étaient des événements gastro-intestinaux, dont la gravité se situait généralement en dessous du grade 3. Les résultats de l'examen d'innocuité clinique sont décrits en détail dans la section Innocuité clinique.

La neutropénie, la thrombocytopénie, les effets potentiels nocifs pour le fœtus et les risques potentiels d'infertilité sont présentés dans l'encadré « Mise en garde et précautions importantes » de la monographie de produit de Demylocan. Des risques d'effets potentiellement nocifs pour le fœtus et d'infertilité ont été détectés lors de l'examen des données non cliniques.

Pendopharm, Division of Pharmascience Inc. a présenté à Santé Canada un plan de gestion des risques (PGR) relativement à Demylocan, qui a été jugé acceptable après examen. Le PGR est destiné à décrire les problèmes d'innocuité connus ou possibles, à présenter le plan de surveillance prévu et, le cas échéant, à décrire les mesures qui seront mises en place pour réduire les risques liés au produit.

Les étiquettes interne et externe, la notice d'accompagnement et la section des renseignements pour les patients sur les médicaments de la monographie de produit de Demylocan qui ont été présentées répondent aux exigences réglementaires relatives à l'étiquetage, à l'utilisation d'un langage clair et aux éléments de conception. Le premier nom de marque proposé a été refusé en raison de sa grande similarité avec le nom de l'ingrédient médicinal. Demylocan est le deuxième nom qui a été proposé. Il a été accepté à la suite d'une recherche visant à vérifier la présence de noms de médicaments similaires déjà sur le marché.

Demylocan possède un profil d'innocuité acceptable qui a été établi à partir de données non cliniques et des résultats d'études cliniques. L'information figurant sur l'étiquette du produit et une surveillance adéquate permettent de gérer les problèmes d'innocuité cernés. Les mises en garde et précautions figurent dans la monographie de produit de Demylocan pour faire état des problèmes d'innocuité qui ont été cernés.

Cette présentation de drogue nouvelle répond aux exigences des articles C.08.002 et C.08.005.1; par conséquent, Santé Canada a émis l'avis de conformité prévu à l'article C.08.004 du Règlement sur les aliments et drogues. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter les sections Motifs d'ordre clinique, non clinique et qualitatif (caractéristiques chimiques et fabrication).

 

3 Quelles sont les étapes qui ont mené à l'autorisation de Demylocan?

 

La présentation d'une drogue nouvelle soumise pour Demylocan a été déposée comme présentation de drogue fondée sur les données de tierces parties (PFDT), conformément à la Ligne directrice: Présentations de drogue fondées sur les données de tierces parties (Source documentaire et expérience de commercialisation).

La décitabine, l'ingrédient médicinal de Demylocan, a d'abord été autorisée aux États-Unis pour le traitement des syndromes myélodysplasiques (SMD), et a été commercialisée sous le nom de Dacogen. Dacogen a par la suite été autorisé dans l'Union européenne. La préparation autorisée au Canada sous le nom de Demylocan, est une version générique du produit du promoteur, Decitabine, qui est autorisée comme un équivalent thérapeutique de Dacogen vendu aux États-Unis.

Des rapports d'examen du produit générique du promoteur publiés par la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis et de l'Agence européenne des médicaments (EMA) ont été consultés dans le cadre de l'évaluation de Demylocan.

 

Étapes importantes de la présentation: Demylocan

Étape importante de la présentation Date
Dépôt de la présentation : 2017-12-21
Examen préliminaire  
Avis d'insuffisance émis lors de l'examen préliminaire : 2018-02-09
Réponse déposée : 2018-02-15
Lettre d'acceptation à l'issue de l'examen préliminaire : 2018-03-27
Examen  
Évaluation du plan de gestion des risques terminée : 2018-12-05
Examen de l'étiquetage terminé, comprenant l'évaluation des marques nominatives à présentation et à consonance semblables : 2018-12-21
Évaluation de la qualité terminée : 2019-01-15
Évaluation clinique/médicale terminée : 2019-01-17
Délivrance de l'Avis de conformité par le directeur général, Direction des produits thérapeutiques : 2019-01-21

 

Pour de plus amples renseignements sur le processus de présentation de drogue, consulter la Ligne directrice de l'industrie : gestion des présentations de drogues.

 

4 Quelles mesures de suivi le promoteur prendra-t-il?

 

Les exigences en matière d'activités post-commercialisation sont décrites dans la Loi sur les aliments et drogues et le Règlement connexe.

 

6 Quels sont les autres renseignements disponibles à propos des médicaments?

 

Pour obtenir des renseignements à jour sur les produits pharmaceutiques, veuillez suivre les liens suivants :

 

7 Quelle est la justification scientifique sur laquelle s'est fondé Santé Canada?
7.1 Motifs cliniques de la décision

 

Pharmacologie clinique

La décitabine, l'ingrédient médicinal de Demylocan, serait en mesure d'inhiber la prolifération des cellules néoplasiques, en inhibant la méthylation de l'acide désoxyribonucléique (ADN). Ce mécanisme d'action a été observé in vitro et in vivo, et l'on croit qu'il pourrait se produire à la suite de l'activation de la décitabine par phosphorylation et de son incorporation à l'ADN. Une réduction de la méthylation de l'ADN dans les cellules néoplasiques peut rétablir la fonction normale des gènes essentiels à la régulation de la différenciation et de la croissance cellulaires. La décitabine incorporée à l'ADN peut aussi former des adduits covalents avec la méthyltransférase de l'ADN (qui assure la méthylation de l'ADN), ce qui en inhibe l'activité.

Les données ont été fournies pour appuyer les deux schémas posologiques proposés pour Demylocan. Dans le cadre du schéma posologique appliqué aux patients hospitalisés, ceux-ci ont reçu une dose de 15 mg/m2 de Demylocan par voie intraveineuse sur une période de trois heures, toutes les huit heures, pendant trois jours. Ce cycle a été répété toutes les six semaines. Pour le schéma posologique appliqué aux patients ambulatoires, ceux-ci ont reçu une dose quotidienne de 20 mg/m2 de Demylocan par voie intraveineuse, sur une période d'une heure, pendant cinq jours. Ce cycle a été répété toutes les quatre semaines.

Les aspects pharmacocinétiques majeurs de la distribution, du métabolisme et de l'élimination de la décitabine ont été caractérisés pour les deux schémas posologiques utilisés lors des études pivots. Une diminution biexponentielle a été observée suite à une perfusion intraveineuse. La demi-vie de la décitabine est courte (environ 35 minutes), ce qui fait en sorte que le produit ne devrait pas s'accumuler dans l'organisme avec des doses successives de 15 mg/m2 toutes les huit heures, ou de 20 mg/m2 une fois par jour. L'exposition totale par dose (mesurée par le calcul de l'aire sous la courbe de concentration en fonction du temps [ASC]) ainsi que l'ASC hebdomadaire cumulative, étaient plus élevées à la suite du schéma posologique chez les patients hospitalisés (15 mg/m2) qu'elles ne l'étaient pour le schéma posologique appliqué aux patients ambulatoires (20 mg/m2).

La décitabine est une prodrogue qui est activée par la phosphorylation de la désoxycytidine kinase et désactivée par l'action de la cytidine déaminase. Des interactions médicamenteuses sont possibles avec des agents qui doivent être activés ou désactivés par ces mêmes enzymes. Des tests in vitro ont ainsi été effectués dans le but d'évaluer la capacité de la décitabine d'induire ou d'inhiber une vaste gamme d'enzymes du cytochrome P450 (CYP). Un fort potentiel d'induction positive de la décitabine a été observé pour le CYP2E1 à partir de la culture primaire d'hépatocytes d'un donneur in vitro. Puisque les produits anesthésiants généraux sont des substrats du CYP2E1, il est possible que leur potentiel anesthésiant soit diminué s'ils sont utilisés chez des patients traités par la décitabine qui ont besoin d'une anesthésie générale. Des énoncés de mesures de précaution ont été ajoutés à la monographie de produit au sujet de l'utilisation concomitante de Demylocan avec cette classe de médicaments.

Aucune étude n'a été menée auprès de patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique, et il n'y a aucune information disponible concernant les modifications posologiques pour ces populations de patients. Les patients atteints d'insuffisance rénale ou hépatique devraient faire l'objet d'une étroite surveillance afin de déceler tout effet toxique, y compris la détérioration de

la fonction hépatique, étant donné que la décitabine est métabolisée par les enzymes que l'on retrouve dans le foie et qu'elle est excrétée principalement par les reins.

De manière générale, les données pharmacocinétiques confirment l'utilisation de Demylocan pour l'indication approuvée. Pour obtenir des renseignements supplémentaires, consulter la monographie de produit de Demylocan approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques

Efficacité clinique

L'analyse des données cliniques de Demylocan s'est fortement appuyée sur les examens du produit pharmaceutique générique du promoteur effectués par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et l'Agence européenne des médicaments (EMA). Comme ce produit faisait l'objet d'une présentation de drogue fondée sur les données de tierces parties (PFDT), les données probantes sur son efficacité clinique ont été obtenues principalement à partir des données scientifiques publiées et d'autres références publiques disponibles.

Les données soumises ont été obtenues à partir de nombreuses études cliniques menées sur une période de 20 ans. Avec le temps, l'évolution des techniques et de l'état des connaissances sur les syndromes myélodysplasiques (SMD) a créé une disparité parmi les données publiées en ce qui concerne les critères de réponse et le diagnostic ainsi que le schéma posologique. Cependant, toutes les études fondamentales consultées aux fins de cette présentation ont utilisé des normes reconnues internationalement, telles que celles proposées par le système de classification franco-américano-britannique (FAB), celles de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les SMD, l'IPSS ainsi que les critères de réponse du IWG Les critères de réponse de l'IWG sont utilisés pour évaluer la réponse des patients, et ils ont été utilisés dans toutes les études, à l'exception des études de phase II précoces.

Deux études ont été considérées comme études pivots : l'étude D-0007 et l'essai Alternative Dosing for Outpatient Treatment (ADOPT).

L'étude D-0007, une étude ouverte contrôlée et randomisée de phase III, avait pour but de comparer l'efficacité d'un traitement comportant seulement des soins de soutien standard (nombre de patients [n] = 81), à celle d'un traitement conjoint comportant des soins de soutien standard accompagnés de Demylocan administré par voie intraveineuse (n = 89). Tous les patients de cette étude étaient des adultes atteints de SMD, de toutes classifications FAB, présentant un score IPSS égal ou supérieur au niveau intermédiaire-1. Au début de l'étude, les patients ont été regroupés afin que les caractéristiques démographiques soient réparties de manière équilibrée dans les différents groupes. Pour les patients recevant Demylocan, des doses de 15 mg/m2 ont été administrées sur une période de trois heures, toutes les huit heures, pendant trois jours consécutifs. Ce traitement a été défini comme le schéma posologique des patients hospitalisés, et a été répété toutes les six semaines. Le nombre de cycles de traitement administré à chaque patient variait de zéro à neuf, avec une médiane de trois cycles.

Les paramètres primaires de l'étude étaient le taux de réponse global (qui comprend les réponses complètes et partielles), et le temps avant l'apparition de la leucémie aiguë myéloïde (LAM) ou le décès. Pour chacun des paramètres primaires, une valeur p (p) maximale de 0,024 a été établie comme critère de signification statistique, au moyen d'un test bilatéral.

Parmi les patients ayant reçu la décitabine conjointement avec les soins de soutien standard, le taux de réponse global était de 17 %, ce qui comprend les 9 % des patients ayant présenté une réponse complète, alors qu'aucune réponse n'a été observée dans le groupe de sujets ayant reçu les soins de soutien standard seulement (p <0,001). Le taux de réponse global a été de 21 % chez les patients traités par la décitabine et dont la réponse a été considérée comme évaluable. Les patients atteints d'une LAM au départ, ceux à qui le médicament à l'étude n'a pas été administré ou qui n'ont pas complété le cycle 2 ont été exclus de la population des patients évaluables. La médiane du temps avant l'apparition de la LAM ou le décès était de 12,1 mois chez les patients recevant le traitement associant Demylocan et les soins de soutien standard, comparativement à 7,8 mois chez les patients recevant les soins de soutien standard seulement (p = 0,16). Fait à noter, neuf patients traités par Demylocan ont reçu un diagnostic de LAM confirmé au départ, et cinq de ces patients ont présenté une réponse partielle ou complète. Aucune réponse n'a été observée chez les trois patients présentant le même diagnostic de départ et recevant les soins de soutien standard seulement.

Une amélioration des paramètres hématologiques a été observée chez 13 % des patients traités par Demylocan, comparativement à 7 % des patients recevant les soins de soutien standard seulement. Des 15 patients ayant présenté une réponse au traitement par la décitabine (réponse complète ou partielle), 10 avaient des besoins transfusionnels au départ, et étaient indépendants des transfusions en globules rouges et en plaquettes en l'absence de traitement aux facteurs de croissance au moment de la réponse. La réduction des besoins transfusionnels est cliniquement avantageuse en raison des risques associés et des effets négatifs sur la qualité de vie. Des réponses ont été observées chez les patients de chacun des sous-types de la classification FAB, y compris chez l'un des six patients atteints de leucémie aiguë myéloïde.

L'essai ADOPT a fourni des données probantes sur l'efficacité d'un schéma posologique de décitabine auprès de patients ambulatoires. Cet essai a été conçu comme une étude ouverte, à un seul groupe, réalisée chez tous les sous-types de la classification FAB de SMD, avec un score IPSS égal ou supérieur à intermédiaire-1 (INT-1). Le schéma posologique administré aux patients ambulatoires comprenait des cycles d'une durée de quatre semaines, au cours desquels les patients recevaient 20 mg/m2 de Demylocan sur une période d'une heure, les jours un à cinq de la première semaine du cycle. Les traitements ont été administrés pour une période d'un à 17 cycles, avec une valeur médiane de cinq cycles.

Le paramètre primaire utilisé pour évaluer l'efficacité était le taux de réponse global, établi à 32 % selon le plus récent critère de l'IWG (2006). Une réponse complète a été observée chez 15 patients. Les taux de réponse étaient similaires pour tous les sous-types de la classification FAB et des catégories de risque de l'IPSS, et correspondaient à ceux observés dans le cadre de l'étude D-0007. Les réponses cytogénétiques et la réduction de la dépendance transfusionnelle ont aussi été considérées comme des indices de l'efficacité.

Il a été difficile d'évaluer le temps avant l'évolution vers la LAM ou le décès, en raison de l'hétérogénéité des SMD et de l'âge avancé de la plupart des patients. Cependant, les résultats des études fondamentales utilisant un schéma posologique chez des patients hospitalisés ont confirmé les résultats de l'étude D-0007, et les résultats des études fondamentales utilisant un schéma posologique ambulatoire ont confirmé les résultats de l'essai ADOPT. De plus, en raison du nombre restreint de patients, les données provenant des analyses des sous-groupes ont dû être interprétées avec prudence. Dans l'ensemble, les résultats des examens des données cliniques confirment l'efficacité de Demylocan pour l'indication approuvée, lorsqu'il est administré conformément à l'un des schémas posologiques recommandés.

Indication

La présentation d'une drogue nouvelle pour Demylocan a été déposée par le promoteur, concernant l'indication suivante, laquelle a été approuvée subséquemment par Santé Canada :

Demylocan a été autorisé pour le traitement de patients adultes atteints de syndromes myélodysplasiques (SMD), traités antérieurement ou non, de novo ou secondaires, de n'importe quel sous-type de la maladie selon la classification franco-américano-britannique (anémie réfractaire, anémie réfractaire avec sidéroblastes en couronne, anémie réfractaire avec excès de blastes, anémie réfractaire avec excès de blastes en transformation et leucémie myélomonocytaire chronique) et des groupes de risque intermédiaire-1, intermédiaire-2 ou élevé définis par le International Prognostic Scoring System (IPSS) [l'index pronostique international].

Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit de Demylocan approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

Innocuité clinique

L'examen de l'innocuité clinique de Demylocan a été mené à partir d'une base de données sur l'innocuité qui comprend des données des patients atteints de SMD de l'ensemble des neuf études fondamentales. Les deux études pivots sont décrites dans la section Efficacité clinique. Tous les patients, dont les données sont regroupées dans la base de données, ont reçu au moins une dose de décitabine, selon qu'ils aient été traités au moyen du schéma posologique pour patients hospitalisés ou de celui pour patients ambulatoires. Les événements indésirables graves ou non graves les plus fréquemment rapportés étaient de nature hématologique, et indiquaient généralement une myélosuppression. Les événements indésirables non hématologiques les plus fréquemment observés étaient des événements gastro-intestinaux, dont le degré de gravité se situait généralement en dessous du grade 3.

 

Des données sur les événements indésirables et les effets toxiques étaient aussi disponibles à partir d'études cliniques menées auprès d'autres populations de patients présentant des problèmes hématologiques. Même si elles ont été prises en considération, ces données ne pouvaient pas être intégrées entièrement puisque les schémas posologiques de la décitabine administrés aux patients différaient des schémas posologiques de Demylocan recommandés conformément à l'indication actuelle. De plus, aucune donnée sur l'innocuité clinique chez les femmes enceintes, celles qui allaitent ou les enfants et les adolescents n'est disponible.

Des événements indésirables ont été rapportés pour tous les patients de l'étude D-0007. Des cas de neutropénie, de thrombocytopénie, d'anémie, de fatigue, de pyrexie, de nausées, de toux, de pétéchies, de constipation, de diarrhée et d'hyperglycémie ont été rapportés chez plus de 30 % des patients. De plus, au moins un événement indésirable grave a été rapporté chez 69 % des patients ayant reçu la décitabine et 56 % des patients ayant reçu les soins de soutien standard seulement. Les effets indésirables de grade 3 ou 4 les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par la décitabine étaient la neutropénie (87 %), la thrombocytopénie (85 %), la neutropénie fébrile (23 %) et la leucopénie (22 %). Les infections associées aux événements indésirables graves ont été plus fréquemment rapportées chez les patients traités par la décitabine (34 %) que chez les patients ayant reçu les soins de soutien standard seulement. La myélosuppression était la cause la plus fréquente de réduction de la dose, de report de l'administration ou d'arrêt du traitement. Six événements mortels, liés à la myélosuppression et à la maladie sous-jacente, ont été considérés comme étant à tout le moins possiblement liés au traitement.

Dans le cadre de l'essai ADOPT, des événements indésirables tels que la fatigue, les nausées, la neutropénie, la pyrexie et l'anémie ont chacun été rapportés chez plus de 30 % des patients. Les événements indésirables graves (grade 3 ou 4) les plus fréquents étaient la neutropénie (37 %), la thrombocytopénie (24 %) et l'anémie (22 %). Les infections les plus souvent associées à des événements indésirables graves étaient la pneumonie, la septicémie et le choc septique, et elles ont été contractées par des patients présentant des facteurs de risque supplémentaires. Les toxicités hématologiques et les infections ont été les causes les plus fréquentes de report d'administration et d'arrêt du traitement. Au total, huit événements mortels qui se sont produits en raison d'une infection et/ou d'une hémorragie ont été considérés comme étant à tout le moins potentiellement liés au traitement à l'étude. Sept événements mortels sont survenus en présence d'une myélosuppression.

Les effets toxiques hématologiques associés à la myélosuppression ont été les événements indésirables graves et non graves les plus fréquemment rapportés parmi toutes les études examinées. Ils sont aussi caractéristiques des SMD, ce qui a compliqué l'évaluation de l'innocuité de Demylocan en tant que traitement des SMD. Une augmentation de la fréquence et de la gravité de ces événements a été observée chez les patients traités par Demylocan, comparativement aux patients n'ayant pas reçu Demylocan. L'incidence des effets toxiques hématologiques n'a pas diminué au cours de cycles successifs chez les patients qui n'avaient pas répondu au traitement. D'importantes stratégies d'atténuation des risques ont été mises en place, telles que la surveillance de la présence de cytopénies chez les patients ou de complications découlant de la myélosuppression, ainsi que l'évaluation des besoins de traitements à l'aide de facteurs de croissance ou d'agents antimicrobiens.

La neutropénie, la thrombocytopénie, les effets potentiels nocifs pour le fœtus et les risques potentiels d'infertilité sont présentés dans l'encadré « Mise en garde et précautions importantes » de la monographie de produit de Demylocan. Les risques d'effets nuisibles pour le fœtus et l'infertilité ont été identifiés lors de l'examen de données non cliniques

Dans l'ensemble, les données d'études pivots et d'autres types d'études confirment le profil d'innocuité de Demylocan.

Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit de Demylocan approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

 

 

 

7.2 Motifs non cliniques de la décision

 

L'examen des données non cliniques de la décitabine, l'ingrédient médicinal de Demylocan, a essentiellement été fondé sur les rapports d'analyse de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis et ceux de l'Agence européenne des médicaments (EMA) ainsi que d'autres publications scientifiques.

Les principaux effets toxiques identifiés à partir de l'examen de données non cliniques sont la myélosuppression et la toxicité pour la reproduction qui ont été observées consécutivement aux multiples cycles de perfusion intraveineuse de la décitabine chez des souris, des rats, des chiens et des lapins. Les signes de toxicité pour la reproduction comprennent une toxicité testiculaire irréversible accompagnée d'atrophie testiculaire, ainsi qu'une diminution du nombre de cellules germinales et de spermatozoïdes chez les animaux mâles. La myélosuppression et une toxicité testiculaire irréversible ont aussi été observées chez des rats nouveau-nés ou juvéniles.

La décitabine possède un pouvoir mutagène et clastogène in vitro et in vivo. Même si aucune étude spécifique sur la carcinogénicité de la décitabine n'a été effectuée, le produit a clairement démontré son potentiel carcinogénique dans une étude dont le protocole ressemblait à celui de l'étude classique de la carcinogénicité menée sur deux ans.

La décitabine s'est révélée tératogène chez des souris et des rates gravides. Des effets tératogènes et une toxicité embryo-fœtale ont été observés à des doses considérablement plus faibles que les doses cliniques recommandées (20 fois plus faibles), en l'absence de toxicité maternelle. Même si aucune étude de fertilité n'a été menée chez des animaux femelles, une réduction de la fréquence des accouplements et une baisse des taux de fertilité ont été observées chez les souris femelles ayant été exposées à la décitabine in utero. Ce comportement était cependant plus marqué chez les souris mâles.

Dans l'ensemble, les données non cliniques utilisées pour l'étude de la décitabine ont montré que cette substance est génotoxique, carcinogène, tératogène et qu'elle peut aussi affecter la fertilité chez les mâles et les femelles. Étant donné que des effets toxiques ont été observés à des doses beaucoup plus faibles que les doses cliniques recommandées, des mesures de précaution et des mises en garde appropriées sont mentionnées dans la monographie de produit de Demylocan pour répondre aux problèmes relatifs à l'innocuité.

Compte tenu de l'utilisation prévue de Demylocan, il n'y a aucun problème d'ordre pharmacologique ou toxicologique dans cette présentation qui fait obstacle à l'autorisation du produit.

Pour de plus amples renseignements, consulter la monographie de produit de Demylocan approuvée par Santé Canada et accessible par l'intermédiaire de la Base de données sur les produits pharmaceutiques.

 

 

7.3 Motifs d'ordre qualitatif

 

L'information soumise sur les caractéristiques chimiques et la fabrication de Demylocan montre que la substance médicamenteuse et le médicament peuvent être fabriqués d'une façon qui répond systématiquement aux spécifications approuvées. Des études de développement et de validation appropriées ont été menées, et des contrôles adéquats sont en place pour la commercialisation. Après examen, les changements apportés au procédé de fabrication et à la formulation du produit sont jugés acceptables. À la lumière des données sur la stabilité qui ont été fournies, la durée de conservation proposée de 24 mois est jugée acceptable lorsque le médicament est conservé à une température de 20ºC à 25ºC.

Les limites proposées pour les impuretés liées au médicament sont considérées comme étant conformes.

Toutes les installations participant à la production du médicament sont conformes aux bonnes pratiques de fabrication.

Tous les ingrédients non médicinaux (décrit ci-dessus) contenus dans le médicament sont autorisés par le Règlement sur les aliments et drogues.

Aucun des excipients qui entrent dans la composition de Demylocan n'est d'origine humaine ou animale.